Avril 2019 - "Bafflage" cylindres et grande visite.

3 avril.
Siège criqué.
 Le père a trouvé le siège pilote sérieusement criqué et donc a arrêté de vol le Jojo le temps de réparer.
 C'est vraisemblablement dû à l'installation à bord et au fait qu'on s'appuie sur le dossier avant de s'assoir.
 Nous y veillerons plus à l'avenir.















 Travail de réparation terminé ce matin grâce à la brasure de bagues sur les tubes. Du coup, Papa a démonté le siège copilote également cet après midi pour inspection. les tendeurs bien vieux on également besoin d'être changés.















  Nous étions donc au hangar cet après midi et j'en ai profité pour investiguer sur les raisons d'être chaud du cylindre numéro 1. Après décapotage, nous nous sommes aperçus que les joints de capot avaient marqué le capot, nous fournissant des indices précieux sur la qualité du jointement.
 Nous avons eu la surprise de découvrir ce que vous voyez sur la photo ci-contre. Malgré nos vérifications de visu que le joint plaquait bien, il s'avère que ce dernier, sous l'effet de la pression a pris une position inattendue, générant une fuite, comme par hasard à coté du cylindre 1. La fuite semble néanmoins faible et n'explique peut être pas le réchauffement du cylindre à elle toute seule. J'ai donc modifié l'attache du joint pour qu'il se présente mieux et repris le profil de la cloison aluminium arrière qui était un peu fermée en sortie de circulation de ce coté du cylindre. Sinon, rien d'autre à déclarer, j'ai quand même passé un coup d'écouvillon entre les ailettes pour les nettoyer.
 Et là, il s'est mis à tomber des trombes d'eau et de grêle à l'extérieur, un temps à ne pas faire voler un Jojo ni même quoi que ce soit.
 J'ai avancé autant que j'ai pu le "bafflage" du coté droit, plus que deux guides à faire. La prochaine fois.

 Dans les jours qui viennent on va un peu calmer les travaux de modifications pour se consacrer à la grande visite du renouvellement du CNRA qui approche. Il y a un peu de jeu dans la profondeur et ça pourrait bien nous occuper un peu.

 En attendant, je pars vendredi à Pointe Noire faire un peu d'ulm avec les copains ;)

 Je vous mets ce lien qui m'a gentiment été indiqué par Bruno et qui renvoie à un article de Flying très intéressant qui cause de longévité moteur et de bonnes pratiques pour conserver un moteur en bonne santé.

Piston Engines: Keeping Your Cylinders Happy

What can you do to increase your chances of reaching TBO?

 https://www.flyingmag.com/aircraft/pistons/piston-engines-keeping-your-cylinders-happy

Pour info 400°F = 204°C et 380°F = 193°C.

 

10 avril.
Activités hangar. 
 Avec le père cette journée.
 Papa s'est occupé du jeu dans la profondeur, démontage du plan de profondeur pour accéder aux charnières. Le jeu n'est pas dans les charnières elles-mêmes, mais dans les logements en bois dans lesquelles elles sont enfilées. Le bois se mate et à la longue, ça prend du jeu. La réparation consiste à insérer des cales métalliques de l'épaisseur requise entre la charnière et le logement en bois. La manipe a déjà été faite il y a longtemps, ça marche bien, mais là il fallait augmenter l'épaisseur des cales. Ce soir, la profondeur est remontée.


 De mon coté j'ai poursuivi le "bafflage" des cylindres. C'est presque terminé, demain matin j'installerai les tiges filetées avec ressorts coté droit.
 Sur la première photo, on aperçoit les tiges installées coté gauche du moteur. Elles attrapent le guide placé en dessous des cylindres en partie centrale, puis remontent en traversant le guide du dessus. Le ressort permet de prendre en sandwich la zone inter cylindres.

A demain.


11 avril.
Hangar suite.
 Retour donc ce matin au hangar pour terminer les baffles. J'ai reproduit le système inventé par le père à base de tiges filetées et de ressorts. Pas facile à installer tellement le coté droit est encombré, au dessus par la ligne carburant, et en dessous par les échappements Chabord qui se regroupent coté droit avec le fameux 4 en 1. Mission accomplie, de ce point de vue, c'est prêt à voler.

 Pendant ce temps Papa avançait dans les inspections de la grande visite.


Protection contre la chaleur du compartiment accessoires.
 Il me restait un peu de temps pour réfléchir in situ à la séparation par cloison textile du compartiment accessoire, afin de le protéger de l'air chaud de refroidissement.
 Sur la photo ci-contre, on voit le coté droit, moteur à droite et cloison pare-feu à gauche. J'ai découpé un patron en carton pour prolonger la cloison arrière du plenum vers le bas, et qui laisse passer la goulotte de remplissage d'huile. Je ferai cette cloison en alu de 5 dixièmes, je commence à être expert dans le pliage :) .
 Ensuite je tendrai le textile anti-feu, que je viens de recevoir, entre le bas de cette cloison et la cloison pare-feu. Il faut que j'invente un système d'attache rapide du textile avec des œillets et des crochets, mais je sais pas encore trop comment.
 Le textile en question est fabriqué avec de la fibre de verre entre-collée avec un élastomère de polyuréthane et classé M0 (incombustible).

 Encore une fois, l'idée n'est pas de rendre étanche ce compartiment, mais de faire en sorte que l'air chaud du refroidissement ne remonte pas derrière la cloison pare feu.  Ainsi, en calibrant le minimum d'air frais en provenance du plenum, je souhaite ne pas dépasser 50°C dans le compartiment accessoires alors que la température de sortie peut avoisiner 90°C.

 Voilà, demain je suis au simulateur pour apprendre à me poser en A340 à Quito en Équateur (vol montagne !), puis dans 5 jours je passe sur le billard pour une bête hernie inguinale et devrai rester un peu au calme ensuite.
 Je profiterai de cette pause pour finir la vidéo du sauvetage de l'avion de Paul.

A plus.




18 avril.
Sortie du père à Mens.
 Je me remets tranquillement de mon opération et je viens de recevoir le rapport du père (enfin!) parti hier pour un plan foireux avec son frère Jean Claude.

De Papa:
Ah, désolé, j'ai cru qu'il etait parti, mais non. Il a été mis tronqué dans brouillons.
Donc, photos pour tout le monde, et chiffres pour freddo:
Tempés dans l'ordre:
En montée, FL45:  598 X X X 156 166 157 178 65 65 52 48    oil 70
Etabli FL65:          619 X X X 153 154 142 163 59 63 46 43     oil 70
Run PG, FL65, rpm 2700, TAS 233, oat 6°
Le cyl 4 est le plus chaud ?!
Volet sup fermé verrouillé; volet bas: je sais plus!
Rien fait au retour cause turbulence et volet sup coincé ouvert.

De moi:
 Bon je vais pas râler, mais c'est un peu maigre comme relevé. Il y a quand même des choses intéressantes.
 -La première valeur dans la série des tempés est l'EGT qui montre qu'on pouvait mixturer un peu plus, on est plus proche de 700°C dans ce cas.
- Ensuite on a les tempés cylindres 1,2,3 et 4 et là, on constate que la singularité du cylindre 1 qui était le plus chaud a disparue, preuve que mes travaux de bouchage de fuites et de bafflage ont été efficaces. Le cylindre 4 redevient le plus chaud, comme depuis toujours, mais c'est quand même plus homogène qu'avant et surtout plus froid pour tous les cylindres. C'est même trop froid en croisière, mais comme je ne connais pas la position du volet de capot, j'irai vérifier moi-même. A ce stade, c'est quand même très satisfaisant.
-Enfin, les quatre dernières tempés sont; sortie d'air de refroidissement, sortie d'air radiateur d'huile puis les deux tempés ambiance gauche et droite, derrière la cloison pare-feu. Tout est nominal.

 -La TAS de 233 km/h est la valeur calculée par l'instrument Flight2 de mgl qui ne corrige pas de la température. 6° au FL65, ça nous donne ISA +4 et donc si on corrige on trouve TAS = 235 km/h ou 127 kt. C'est 2/3 kt de plus que sur mes précédents relevés à cette altitude. C'est encourageant, mais je ne m'emballe pas, on ira vérifier sur un vol dédié.

Volet basculant.
 Dernière info, le fonctionnement capricieux du volet basculant. D'après le père, le premier vol avec le volet libre s'est bien passé, il s'est fermé normalement. Puis les deux vols suivants il est resté ouvert, position verticale contre sa butée d'ouverture. Il semble donc qu'il y a deux états d'équilibre; s'il est fermé, il reste fermé, mais s'il est ouvert, il reste ouvert. Il doit exister une position d'instabilité à mi-chemin entre les deux, le choix de l'état stable se faisant au gré des cahots du décollage, quand la pression s'établit dans le capot. On conçoit aisément que la réponse à ce problème ne doit pas être l'équilibrage statique, car les efforts aérodynamiques sont bien plus importants. La réponse doit donc être aérodynamique, et générer un couple dans le sens de la fermeture (à cabrer par convention). La bonne nouvelle, c'est que même ouvert, le moteur est refroidi convenablement, le système est donc fail-safe (pour mémoire, le volet a un diamètre de 12 cm).
 Mais tachons de comprendre l'aérodynamique du volet.

 On va considérer que le flux d'air en provenance de l'intérieur du capot est prépondérant pour les forces qui s'exercent sur le volet, notamment on négligera les effets de la circulation externe liée à la vitesse.
 Ensuite, ce n'est pas comme si le volet était soufflé avec des filets d'air bien parallèles, car il existe un convergent très fort coté bord d'attaque du volet, avec un gradient de vitesse tout aussi fort à proximité immédiate de l'orifice. Le profil du volet vu par l'écoulement est donc différent du profil purement géométrique. Les deltas de surface loin de l'orifice génèrent moins d'efforts aérodynamiques car la vitesse y est beaucoup plus faible. Coté extérieur, l'air fuse avec un divergent d'angle bien inférieur à celui du convergent interne. Tout doit donc se passer comme si nous avions une forme en plan vue par l'écoulement ressemblant au deuxième schéma ci-contre (en jaune), avec des filets d'air parallèles. Le profil vu par l'écoulement est courbe à cause de la courbure transversale du capot et de la composante latérale des filets d'air.
Cette courbure classique de profil d'aile génère un couple à piquer (Cm0 négatif) qui à mon avis explique la position stable en ouverture contre la butée.
 Si l'hypothèse est bonne, il convient donc d'inverser la courbure moyenne du volet par l'ajout d'une épaisseur à l'intérieur du volet comme dessiné sur le troisième schéma.
 Ce n'est pas bien compliqué à réaliser avec un peu de mousse polystyrène.
 Je vous tiens au jus des résultats dès que possible.

A plus.










19 avril.
Volet basculant.
 Je suis passé au hangar cet aprem pour faire ce que j'ai dit.
 J'ai formé un petit disque de mousse, puis je l'ai collé à l'Araldite. Il n'y a plus qu'à essayer.
 J'ai pas pu m’empêcher de souffler dessus, ça ferme.
 Sur la première photo, on voit un fil dans le trou. C'est la butée d'ouverture installée par le père.
 J'en ai aussi profité pour découper quelques patrons en carton de plus pour ma cloison d'isolation des accessoires.
 Demain samedi, il y aura du monde au hangar, ça va pas bosser beaucoup, mais je compte avancer quand même sans trop me faire distraire.










21 avril.
Cloison d'isolation accessoires.
 Journée travail au hangar hier. Papa poursuivait la grande visite pendant que je faisais l'isolation du compartiment accessoires. J'ai découpé en alu 5 dixièmes les deux parties hautes des deux cloison (une de chaque coté) grâce aux patrons en carton. Puis j'ai découpé dans le textile anti-feu la prolongation de chaque cloison vers le bas.
 Pose d’œillets, installation de crochets dans le bas de la cloison pare-feu et utilisation de ressorts pour maintenir le textile en tension. Comme ça c'est facilement démontable pour les actions de maintenance.
 Les photos montrent le coté droit fini, c'est presque fini à gauche, mais c'était pas la grande forme quand même, ma récente opération m'a un peu fatigué et j'ai levé le pieds dans l'après-midi.

 La circulation d'air doit idéalement (du moins c'est mon souhait) se faire de haut en bas, le compartiment étant alimenté en air frais par quelques fuites calibrées en provenance du plenum supérieur, la sortie se faisant par le milieu en bas et rejoindre l'écoulement de sortie général par le volet de capot.

 Voila, une fois ce chantier terminé, je joindrai mes forces à celle du père pour finir la GV et nous marquerons une pose dans les chantiers. On doit également remettre le Jojo sur la balance pour mettre à jour masse et centrage.

 L'Envolée du massif central n'étant plus très loin (29 mai), je vais me concentrer un peu sur sa préparation. Papa n'y participera pas (son choix), mais sera là à l'Envolée Ibérique de juillet à laquelle nous participerons pour la première fois. Du coup, pour le massif central, l'équipage du SPEEDJOJO comptera mes deux fils Julien et Nicolas, et ma pomme, comme l'année dernière.


24 avril. 
Cloison d'isolation accessoires.
 Je suis passé hier au hangar pour finir les cloisons.
 Il reste un truc à régler concernant le volet de capot. Le nouveau capot et son volet réclame une course de commande supérieure à ce qu'elle était.
 Actuellement nous n'avons que la moitié de la course nécessaire et nous allons modifier la cinématique pour avoir le plein débattement.

 J'en ai profité hier pour reprendre les mesures de l'orifice de sortie que voila:
- Section fixe de sortie: 175 cm2
- Section variable: de 0 à 230 cm2 (pour l'instant de 0 à 105 cm2 à cause du problème cité plus haut).
 Donc une fois ce travail fait on pourra faire varier la section de sortie de 175 à 405 cm2.

 Le souhait final est de réduire la section fixe en abaissant le plafond dans la sortie pour pouvoir chauffer plus en croisière, mais pour cela il faut que la partie variable le permette (par une plus grande ouverture) sinon on va chauffer trop en montée.



25 avril.
Vue d'ensemble.
 Rien de nouveau, mais je voulais publier ces deux photos qui permettent peut être une meilleure vue d'ensemble des baffles et du refroidissement d'huile.
 On remarquera le volume important de la chambre arrière, derrière le radiateur d'huile et sa sortie dédiée qui débouche sur le coté gauche du capot. Ce circuit est particulièrement efficace.
 Les baffles ont nettement amélioré le refroidissement des cylindres et l’homogénéité des températures. Le 4 reste le plus chaud, mais j'ai modifié récemment les baffles pour corriger une légère obstruction détectée au niveau de la tête de cylindre.
 On verra ce que ça donne au prochain vol.

Petit coup de gueule sur le grand méchant design.
 Je viens de voir cette photo sur aerobuzz, du Virus SW 600D de Pipistrel. Ce fabricant faisait au début des planeurs, il s'y connait donc sérieusement en aérodynamique. J'ai eu l'occasion de piloter un Virus ULM 80 cv récemment, c'est très homogène, très performant et finalement très agréable.
 La réalisation de planeurs performants laisse peu de place aux designers pour coller à la mode, les lois de l’aérodynamique étant immuables et la recherche de performance sacrée. Les bonnes recettes restent désespérément les mêmes.
 Pour les avions, c'est un peu différent, le profil des acheteurs permet d'envisager le sacrifice d'une partie des performances pour faire du "beau".
 Les trois entrées d'air visibles sur cette photo sont toutes ratées, et je trouve ça choquant pour une machine de ce prix. On peut me rétorquer qu'il faut bien vendre, moi je pense que la solution est pédagogique, expliquer au client et ne pas se soumettre aux lubies des designers. La réputation ainsi acquise, par exemple par Mooney, permet d'établir des standards où la fantaisie n'a pas sa place. Et pourtant ils sont beaux les Mooney.
 Bon, bien sûr on peut se foutre des performances, fin du débat.


27 avril.
Samedi au hangar.
Pesée.
 Ce matin nous avons fait la pesée de l'avion, avec la rallonge d'hélice nouvelle et le nouveau capot, nous nous attendons à ce que l'OSAC nous la réclame pour le renouvellement du CNRA le 10 mai prochain.
 Il faut caler l'avion en ligne de vol, au niveau à bulle, puis passer la balance sous chaque roue.
 L'avion a été pesé avec le plein d'essence, on retrouve bien le gain de masse du capot.

Vol d'essai.
 En début d’après-midi nous avons fait deux tours de piste pour vérifier le fonctionnement du volet basculant. Succès total, dès le roulage, quand on met un peu de régime moteur. Un petit équilibrage statique complémentaire devrait permettre d'obtenir la fermeture avec le régime de ralenti.
 Volet démonté, ramené à la maison pour stratification définitive et équilibrage.

T° Cylindres.
 Relevé des températures cylindres, fin de montée IAS 150 km/h à 1000ft. OAT 20°C:
Volet de capot plein fermé: 186/179/178/200 moyenne 186°
volet de capot plein ouvert: 173/172/163/180 moyenne 172°
 Le 4 reste le plus chaud, mais les écarts sont réduits.

Volet de capot.
 Concernant la course du volet qui doit augmenter en passant de 4,5 à 10 cm, Papa a pris les mesures pour refaire une cinématique sur la commande qui le permette.

Divergent d'entrée d'air.
 J'ai de mon coté commencé à faire le moule du divergent final de l'entrée d'air. Ça sera une pièce rapportée qui s'emboitera une fois le capot bas en place, je ne peux pas le solidariser au capot sinon on ne peut plus le monter sur l'avion.

 A plus...













29 avril.
Volet basculant et diffuseur d'entrée d'air.
 Voici le diffuseur en forme d'oreille allongée qui devrait pouvoir s'emboiter à la sortie de l'entrée d'air, si je ne me suis pas raté. Il permettra de récupérer un peu plus de pression et de surtout mieux là répartir sous le capot, en évitant de faire un jet vertical comme ça doit être le cas actuellement.
 Sur la photo, l'avant est à droite.












  J'ai aussi travaillé sur le volet basculant. Petit équilibrage européen et une couche de sergé fin de verre pour protéger la mousse


10 commentaires:

  1. pour le siège et la manière de s'asseoir dans l'avion, c'est un grand classique dans les aéroclubs. Notre procédure c'est la main sur l'arceau arrière et le premier pied entre les sièges (sur le coussin si pas de place).

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    1. Merci de nous faire profiter de cette expérience. Entre les sièges c’est pas possible avec la commande de volets, mais le coussin ça le fait, mieux vaut un siège sale que cassé :)

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  2. BONJOUR

    Petite question sur la photo du 17/04 12 h 21 il y a un petit banc bien sympa derrière les avions !!! c'est à Mens ou ailleurs ??? bonne continuation et repos suite à votre opération cdlt

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  3. Pourquoi selon vous ces entrées d'air sont ratées? Celle du dessous pour la pression d'admission, celles de côté du cône pour le refroidissement des cylindres et celle-du dessus pour le radiateur.

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    1. Toutes ces entrées d’air ne permettent pas le contournement (très important en croisière) sans décollement externe derrière les lèvres. Ces lèvres sont beaucoup trop minces. Pour les possesseurs de virus ou sinus, il vous suffira de coller quelques brins de laine en arrière de cette lèvre pour observer depuis le cockpit leur mouvement désordonné.
      Si quelqu’un peut m’envoyer des photos ça serait super.

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  4. bonjour vous parlez de l'envolée Ibérique .... Pilote moi-même !!! serait-il possible d'avoir les coordonnées de l'organisateur ? d'avance merci !!! beau travail sur votre JOJO !! cdlt Jean-Marie

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    1. Désolé pour la réponse plus que tardive. Problème de maîtrise du site.
      Il s’agit d’une organisation entre copains, pas un rallye où on peut s’inscrire comme ça. J’ai conscience que ça peut être frustrant. J’ai rencontré ces gens là il y a 13 ans, un peu par hasard. L’organisateur est Jean Claude Ramon, à Carcassonne.

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  5. Bonjour,

    Félicitation pour votre travail sur votre appareil et votre compte rendu sur ce blog. Je n'ai pas tout lu encore mais c'est passionnant.

    J'ai un Virus 912 et j'ai déjà été alerté par cette question circuit de refroidissement. L'expérience que j'en ai c'est qu'elle est empirique ce qui fait que dés que l'on doit faire tourner un peu le moteur au sol et qu'il fait 20-25° ça chauffe. En montée c'est pareil ça chauffe d'autant plus vite qu'il fait chaud et je suis souvent obligé de me mettre en pallier et ralentir pour ne pas dépasser 110°... Au sol ayant maintenant installé l'injection LAD, dont je suis très content, j'ai la possibilité d'arrêter car il redémarre très bien. J'avais envisagé de modifier ces entrée, actuellement de simples arêtes en mettant des petits "bords d'attaque"
    Mon appareil est de 2001 il n'a pas la quatrième entrée sous le capot.
    Vous serait-il possible de m'indiquer en quelques mots une (ou des) solution ou quelqu'un qui aurait fait des améliorations ?
    D'avance merci de votre réponse.
    Eric Rouméas
    eric.roumeas@free.fr

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  6. Bonjour Eric,
    Je connais très bien cette entrée d’air, j’ai des copains en Afrique qui ont des Virus. Je leur ai donné quelques « consignes » d’améliorations possibles.
    Vous avez totalement raison, cette entrée d’air du dessus mériterait un joli bord d’attaque, ce qui accessoirement améliorera la traînée cellule. N’ayez pas peur de la faire bien épaisse sur le dessus à la manière d’un profil d’aile avec un bord d’attaque bien arrondis dépassant la largeur de l’entrée physique. En effet, l’entrée d’air dégueule pas mal et il faut donc que le contournement se fasse sans décollements. Je vous recommande donc de procéder par étapes en collant des blocs de mousse et de placer des fils de laine pour observer ce contournement. Si ça décolle à un endroit, il faut augmenter l’épaisseur locale de mousse. Une fois la bonne forme trouvée, vous stratifiez tout ça.
    Parallèlement à cela, vous devez faire la chasse aux fuites internes pour forcer l’air à passer dans les radiateurs et ne pas perdre de pression inutilement. Même une fuite de quelques mm fait perdre beaucoup de pression.
    Bonne recherche expérimentale !

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