Courrier des Peudunord.
J'espère que tout va bien chez vous. On ne vole pas beaucoup en ce moment mais on s'amuse quand même.
Avec Thierry nous avons récemment mesuré la traction statique de l'hélice du Skyranger en fonction du régime N.
Une manip simple avec un dynamomètre à trois balles acheté sur internet, qui confirme la loi attendue à savoir une traction T proportionnelle au carré du régime N . T est aussi proportionnelle à la densité de l'air ambiant ( Au Versoud, ce jour là, les conditions étaient alt 1013 = 480 ft et tempé 22°C ce qui implique une densité réduite de 3,5% par rapport aux conditions 0 ft,15°C).
Prochaine manip à l'Alpe d'Huez ( 6000Ft) un jour de canicule avec une densité nettement diminuée?
Bon quand est ce qu'on vole?
De moi.
Très intéressant. On peut avoir des détails de l’installation, même des photos ?
Le jojo n’est pas encore prêt à voler. Je vais laisser le père avancer pendant que je prends du bon temps en Espagne à partir de samedi prochain ?. E-props nous finalise notre hélice. Tout va tomber en même temps ?.
J’ai repris le boulot doucement aujourd’hui (le 7), une séance de simu covid de ré-entraînement, et j’ai un début de planning pour le 22 juillet. Pas volé depuis le 13 mars.
De Papa.
Je suggère comme prochaine étape une vérification de l’hypothèse accélération constante au décollage.
De Thierry.
Le dispositif n'a pas fait l'objet de photo (Car dépose de brevet en cours ?)
Une corde de 30m,
Une extrémité attachée à la jambe de train droite, l'autre extrémité idem à gauche et le centre passant via un mousqueton relié à un dynamomètre, lui même attaché au crochet de ma voiture.
(qui n'a pas bougé - mais je ne ferais pas comme ça avec un A330 ?)
De Jean Claude.
Je vois que Thierry a été plus rapide que moi pour répondre à Fred. Rien à ajouter .
En réponse au frangin, il y a longtemps qu'on souhaite pouvoir mesurer l'accélération instantanée pendant le roulement au décollage . Cela reste pour le moment un projet. Les suggestions concrètes sont les bienvenues .
On peut mesurer l'accélération moyenne a à la masse M ( vitesse sol de décollage divisée par le temps mis pour l'atteindre ) et la comparer à l'accélération initiale c'est à dire la traction T mesurée en statique divisée par M pour avoir une idée de la variation de l'accélération au cours de la prise de vitesse . La traction statique en régime plein gaz ( 5400 t/min) est de 137 kg force ( extrapolée car cette force dépasse la portée de notre dynamomètre - 100 kgforce). A la masse de 475 Kg ça donne une accélération initiale de 0,29 g soit 2,9 m/s^2. Il nous faut refaire une mesure de notre accélération moyenne car la valeur dont nous disposons ( 2,2 m/s^2) a été faite avec une autre hélice.
De moi.
Je suggère d’utiliser votre dynamomètre dans sa plage de mesure en faisant un diviseur de traction par 2 avec une poulie , ça pourrait éviter une extrapolation hasardeuse.
On va suivre ces essais avec attention !
Le calcul de vérification de l’accélération constante selon le protocole décrit par Jean Claude me semble tout à fait approprié si l’écart constaté est faible entre accélération initiale et l’accélération moyenne. Dans le cas contraire, il faudra pondre une manipe.
Je constate que le feu sacré des expérimentations foireuses se rallume à nouveau chez les Peudunord. J’en suis ravi ?
De Thierry.
J'ai proposé au Chef des mesures cette possibilité de mouflage.
Mais la qualité des mesures et leur respect de la loi ne la rendait pas nécessaire.
Tableau de bord.
Déplacement au hangar avec le père ce matin pour ramener le moteur sur place. C'est chose faite, Papa en a profité pour faire un essayage du tableau pour confirmer que certaines interférences n'existent plus. L'horizon de droite ne passait pas en profondeur et touchait la structure en bois. En fixant cet instrument par devant, ça ne touche plus derrière. C'est moins joli, mais pas plus que l'Extrem à gauche qui lui ne peut pas être monté autrement. Il y a donc une certaine homogénéité dont on se contentera.
5 machines volantes ont participé à cette nouvelle envolée d'Espagne. Nous sommes parti à deux équipage de Carcassonne, Paul et moi sur D114, Jean Claude et Pierre Alexandre sur Husky pour rejoindre Roger et Philippe sur leur Tétras ainsi que Charles et Daniel sur leur Husky à La Cerdanya, juste derrière la frontière espagnole. Christian et Alex sur leur Maule devaient nous rejoindre un jour plus tard à Santa Cilia de Jaca.
La Cerdanya
Castejon de Sos
Le lendemain, le terrain de La Llagonne était encore bien détrempé et nous avons décidé que Paul tenterait un décollage seul à bord sans bagages et que je ferais le voyage vers la Cerda en taxi. Ce plan a été couronné de succès, puis nous sommes reparti à la poursuite des autres. Une petite étape par Coscojuela, puis nous sommes arrivé à Santa Cilia de Jaca pour le déjeuner avec les autres.
Nous n'étions pas au bout de nos surprises, car au moment de refaire le plein, en accrochant la pince de masse à l'échappement, nous nous sommes rendu compte que le pot d'échappement était tout criqué et menaçait de perdre un morceau.
Nous avons recherché, grâce aux locaux, un soudeur qui est arrivé dans l'après midi et qui a pu faire des miracles avec son TIG. Entre temps, l'équipe est repartie vers l'étape du soir, Siguenza.
Avec Paul, nous décidons une fois de plus de passer la nuit sur place et de finir le remontage le lendemain matin. Je sens bien chez Paul que le cœur n'y est plus, il est en crise de confiance avec sa machine. Il décide de ramener l'avion chez lui avant d'en être trop éloigné.
Christian et Alex, qui devaient nous rejoindre avec le Maule et qui ont eu vent de l'affaire, m'ont proposé de me récupérer à Jaca pour poursuivre l'Envolée avec eux.
Merci à eux. Paul repartait donc chez lui au matin et j'attendais patiemment l'arrivée de mes sauveurs dans l'après midi.
Aussitôt arrivés, pleins effectués, nous repartions plein sud à la poursuite de l'équipe qui était déjà arrivée à Requena près de Valence.
Malheureusement, le sort s'acharnait car une zone orageuse nous a fait rebrousser chemin à 5 mn de la destination et nous avons dégagé à Sotos où nous avons passé la nuit.
Sotos
Le lendemain nous avons enfin rejoint le reste de l'équipe à Requena.Nous resterons ensuite 2 jours à Castellon LECN comme camp de base, ce qui nous a permis une expérience inoubliable pour moi, atterrir au milieu des rizières dans le delta de l'Ebre, sur une piste qui fait à peine l'envergure de l'avion en largeur et de l'eau des deux cotés.
Installation de la perche camera sur le Husky de Jean Claude, sans faire de trous! J'ai trouvé un gars des services généraux de l'hotel du golf de Castellon où nous logions, qui a pu me percer un trou dans mon support pour avoir le bon écartement et utiliser les vis qui tiennent le saumon du Husky.
Le tableau complet est passé en peinture polyester, je vais donc également voir venir le tableau bas droit sur lequel il y aura un ajout de quelques couleurs comme indiqué ci-dessous. Comme c'est moi qui le voulais, c'est moi qui le fait!
J'ai laissé prendre la colle puis je suis revenu dans l'après midi pour retirer les ligatures en fil de fer sur les arceaux. Très simple, un coup de pince coupante puis on tire.
Voici le résultat, pas parfait, mais pas mal quand même pour mon niveau.
Je livre au père qui va s'occuper des sérigraphies et du vernis final.
Stage planeur à Challes.
Je rentre tout juste d'une semaine en stage planeur à Challes-Les-Eaux avec les garçons. C'était assez génial, mes deux garçons sont lâchés solo et bien partis pour le brevet planeur.
Pour ma part, je ne vise pas forcément le brevet, car ça demande beaucoup de disponibilité que je n'ai pas pour le moment, je souhaitais juste partager ça avec Julien et Nicolas et acquérir un peu d’expérience sur ces autres utilisateurs de l'espace aérien en montagne.
Ce que j'ai pu toucher du doigt, c'est l’extrême proximité du vol avec le relief, et également l’extrême proximité des planeurs entre eux en vol de pente, mais surtout dans les pompes. J'ai ainsi pu voir de multiples alarmes FLARM entre planeurs, mais aussi les alarmes de proximité de lignes électriques. Une alarme n'est utile que si l'on sait comment là traiter, ce qui ne peut se faire qu'avec un peu d'entrainement. On doit lire en premier lieu le display, en identifiant si l'intrus est haut, bas ou à un niveau voisin, puis lire le gisement avant de le rechercher visuellement. Le risque, si on ne fait pas ça, c'est de considérer à tord le premier planeur en vue comme l'intrus. Donc le traitement de ces alarmes doit se faire avec une certaine rigueur, idéalement en annonçant ce qu'on lit sur le display et identifier formellement l'intrus ensuite.
Ce dispositif équipe notre Speedjojo depuis quelques années déjà, mais je ne l'avais entendu sonné qu'une fois. Clairement, pour des utilisateurs comme nous peu entrainés, il faut se donner du temps et régler les plages de détection du FLARM de façon très larges.
Nouvelles du tableau.
Le père qui a retrouvé un peu de disponibilité après ses obligations estivales avance bien et nous envoie quelques photos.
Sur cette première, on voit les labels fraichement posés ainsi que les prises USB et allume cigare.
Sur cette deuxième, les cartes du trim de direction et du panneau central d'alarmes qui prendront place dans la console centrale.
Sur cette dernière, la face avant de la console centrale avec, de haut en bas, le panneau qui rassemble les alarmes des différents modules et les potentiomètres de réglage du volume des alarmes, le potentiomètre de réglage du trim de direction, l'interphone de bord, et le module de contrôle de la batterie secours dérackable avec son afficheur et le sélecteur courant/tension de l'afficheur.
Le trou du bas avec l'anneau caoutchouc laisse passer la commande manuelle des freins.
31 aout.
Tableau.
Papa a fabriqué un support pour pouvoir faire tout à son aise les câblages. Petite perte de temps initiale, mais qui va lui en faire gagner beaucoup par la suite.
Bonjour et toujours bravo,
RépondreSupprimeraccélérométre: il est possible d'utiliser les accéléromètres des tablettes ou des téléphones, choisir l'application qui convient.
Bons essais.
Merci, on va explorer cette possibilité, dès que l’avion revole...
SupprimerJe ne voudrais pas avoir l'impression de perturber, mais pour diviser par 2 l'effort, il me semble que c'est 2 poulies et non une qu'il faut .... En tout cas c'est une manip intéressante. D'autant que je comptais faire quelque chose comme çà avant le premier vol de mon Mouss cet automne. L'ordre de grandeur est intéressant.
RépondreSupprimerJe me suis aussi posé la question pour l'utilisation d'un accéléromètre ou d'un autre outillage, mais je pense que c'est plus compliqué que çà. Il faut être sûr que le capteur est dans le bon axe par exemple. De plus, il y a d'autres perturbations telles que l'état précis de la piste (par exemple : une bosse même minime doit perturber l'accélération instantanée, donc pour une manip valable il faudrait enregistrer en continue l'accélération et la comparer avec l'état de la piste à l'endroit précis ). Il me semble que la manip prévue à partir de la traction initiale et l'accélération moyenne doit suffire à valider une hélice ou les calculs de performances lors de la mécanique d'envol.
bon, correction, une poulie suffit. Désolé...
RépondreSupprimerPour tes chemins de couleur, masque l'ensemble et tu fraises ou graves au laser le scotch où tu veux peindre. Tu gicles la couleur que tu veux et tu enlèves tes masques. Bonne chance!
RépondreSupprimerMerci du conseil, j'ai respecté le principe, mais tu me parles de moyens que je n'ai pas, ça sera donc plus artisanal ;)
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerIl y a déjà un accéléromètre dans le capteur SP7 de MGL...
La précision n'est peut-être pas la bonne, qu'importe, à toutes fins utiles.
Bravo et bons vols
salut pas con le coup de la piece de monnaie j'y avais jamais pensé
RépondreSupprimeravec un pote qui a une fraiseuse numerique artisanale je vais essayé de faire les "placars" dont jai besoin dans le bébé pour les contacts le trim l'immat et l'indicatif radio
RépondreSupprimerAh super, envoie une photo quand tu as fini.
SupprimerAmitiés