22 juillet.
Des nouvelles.
Et oui nous sommes encore vivants !
CNRA.
Patience donc, on va y arriver.
Le Nijal.
J'ai été contacté par Bernard Stervinou qui construit un ULM hautes performances, le Nijal, et qui a fait un gros travail sur le circuit de refroidissement en utilisant l'étude de Gilles Thesee sur le MCR. Il veut installer un volet de capot supérieur comme le nôtre, pour faire face aux chaleurs élevées sous capot après l’arrêt moteur. J'espère que je pourrai vous publier des photos. En attendant je lui fournis l'assistance technique pour qu'il gagne un peu de temps.
L'Envolée du Massif Central et d'Espagne.
J'ai pu participer en juillet à la dernière Envolée d'Espagne organisée par notre ami Jean Claude Ramon, la 31éme édition. C'est la dernière car Jean Claude ne s'en sent plus le courage, le poids des ans... Les forces vives du groupe réfléchissent pour organiser une suite. Donc cette année, privé de Jojo pour les deux Envolées, je me suis organisé avec mon ami Paul qui a de bon contacts dans les aéroclubs et qui, à chaque fois, nous a trouvé une monture. Qu'il en soit ici remercié.
Le Massif Central 25-28 mai.
Notre première monture était un PA18 équipé d'un moteur O-200 comme sur notre Jojo. Les perfos ne sont évidemment pas les mêmes, ça croise péniblement à 140 km/h et approche sensiblement à la même vitesse ( -5 km/h) que le Jojo vers 90 km/h.
Mais j'ai apprécié cette autre aviation où l'on prend le temps de voir
ce qu'on survole, la configuration en tandem offrant une large vue.
N'ayant pas été lâché par le club propriétaire de l'appareil, j'ai conservé la
place arrière pour une question de responsabilité, mais j'ai quand même
pu faire quelques approches et atterrissages de cette place. Pas
facile, obligé de lire les instruments par dessus l'épaule de Paul et
l'impression de conduire depuis le coffre arrière de la voiture avec une
visibilité à l'arrondi presque nulle.
C'était quand même bien fun, avec une météo super.
J'ai quand même amené mon petit matériel de cinéaste pour de futures vidéos. Ici la perche de l'Insta fixée avec les moyens du bord.
Le lendemain des derniers tours d'hélices, votre serviteur arborant fièrement ses quatre étoiles dans son lieu de travail. Les étoiles sont décernées pour des faits remarquables pendant les envolées, en général non voulus et vaguement honteux.
L'Envolée d'Espagne 9-15 juillet.
Cette fois, Paul nous a déniché un ULM qui avance pas mal. Un Eurostar de propriétaire, que l'on retrouve dans les dossiers d'E-Props, puisqu'une étude d'adaptation hélice bien documentée a été réalisée par un de ses propriétaire, Roger, un ancien pilote de chasse. Il nous fallait une machine qui avance un peu, 95 kt en régime économique et pas trop limité par la masse pour pouvoir voyager avec quelques bagages. Merci à Karl et Roger, les deux propriétaires, qui nous ont confié leur machine. Je ne pense pas pouvoir faire la même chose avec mon Jojo !J'ai débarqué chez Paul directement du boulot, il m'a récupéré à Merignac. le lendemain, Roger me lâchait sur la bête et le surlendemain nous partions pour l'Envolée. Première partie française avec escale carburant chez notre ami Christian Briand qui nous recevait sur son terrain privé de Sauveterre LF6532.
Puis nous avons poussé sur Peyresourde LFIP, l'altiport 007, pour les retrouvailles avec les équipages des deux Husky et pour déjeuner.
puis Rabastens de Bigorre LF6552, un village aérodrome où habite notre ami Heinz,
puis Sadournin LF6530, chez Julien qui a fait l'Espagne avec nous sur son D114.
Jour 2.
Départ de chez Christian de bonne heure pour refueler à un jet de caillou, à Larreule LF6540, qui est juste à coté d'un Super U avec station d'essence. Puis nous repartons pour Peyresourde. Dépôt du plan de vol et nous traversons ensuite les Pyrénées,
avec un premier atterrissage en Espagne à Castejon de Sos LE077, bien connu des amateurs de ma chaine YouTube.
Dans l'après-midi, nous poursuivons sur Coscojuela LEOJ, qui a son nouvel indicateur OACI et un gestionnaire. Taxe d'atterrissage 5 euros, mais ils sont tellement gentils.
puis étape du soir à Santa Cilia de Jaca LECI. Nous nous jetons dans la piscine du restaurant après une bonne caña mas fresca.
Jour 3.
Cap au sud vers Tardienta LE076 puis Gurrea de Gallego LE075.
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Nous tachons de trouver un peu d'ombre pour notre machine, au près d'un Antonov 2 en décomposition avancée.
Le banc des papy
En route pour le Paradore de Sigüenza Vraiment un bel endroit pour faire étape.
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Jour 4.
Départ à la fraiche de Sigüenza vers le sud-est pour faire un petit posé à Beteta LE141, toujours aussi mal entretenu et plus ou moins envahi de végétation. Une bonne reco basse pour trouver un axe dégagé nous permet d'y atterrir.On discute avec un jeune, ravi de nous voir, dont le boulot est d'observer les départs de feux à partir de cette plate-forme en hauteur.
En route, quelques beaux châteaux.
Nous repartons plein sud vers l'escale du soir, Requena LERE dans l'ouest de Valencia. Sur le trajet il y a Teruel LETL, bien connu pour conserver à moindre coût les machines stockées là par les compagnies aériennes pendant la crise covid.
L'entreprise qui exploite ce terrain est qualifiée toutes machines pour les maintenir en état de vol.
Les compagnies les plus représentées sont Lufthansa, Ethiad et British Airways. Notre ami Heinz, retraité de la Lufthansa, nous dit que les A380 de sa compagnie vont être remis en service sous peu.
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Arrivée à Requena |
Jour 5.
Départ le matin pour un saut de puce et la visite de Requena 2 LE305, nous l’appellerons comme ça.
Un terrain très peu entretenu avec quelques cailloux. Nous attendrons que les avions à grosses roues se posent pour nous faire un diagnostique du meilleur endroit où poser nos petites roues.
Ça ressemble un peu à nos terrains de montagne, avec en plus le soleil dans les yeux.
Puis nous repartons vers Benageber LE300, une grande piste en parfait état que les bomberos utilisent. En bout de piste, un panorama à couper le souffle.
Petit posé à Vistabella LE301, encore un terrain de pompiers avec des citernes d'eau.
Nous arrivons ensuite dans l'Ebre, au milieu des rizières, pour la pause déjeuner.
Vraiment un endroit sauvage magnifique avec des libellules de toutes les couleurs.
Un accueil toujours très cordial du propriétaire des lieux et l'incontournable riz local.
Puis nous repartons vers l'escale du soir, Castellon de la Plana pour profiter de la plage.
Cap au sud vers Castellon LECN.
Pleins effectués à vil prix, avions attachés, en route vers l’hôtel du golf et sa plage !
Jour 6
Nous commençons à remonter vers la France avec un arrêt à Castejon de Monegros LECJ, dans l'Est de Saragosse, un vaste terrain tout poussiéreux.
puis Binefar LEBF, où nous sommes attendus pour le déjeuner.
Nous poursuivrons ensuite vers l'escale du soir, La Seu de Urgell LESU
Jour 7
C'est malheureusement le retour. Après le passage de frontière, le cap vers Bordeaux, nous apercevons une brume inhabituelle et odorante, du sol jusqu'à 4000 ft. Il s'agit bien sûr des incendies qui ravagent les environs de Cazeau. Au sud de Bordeaux nous voyons d'autres foyers et pouvons observer la valse des canadairs qui écopent dans la Garonne.
Nous arrivons à midi à Lesparre saint Laurent du médoc, le port d'attache de mon ami Paul. Il me conduira dans l'après midi à Mérignac pour aller à Paris. Le lendemain je décollais pour Lima. Cette envolée tenait au chausse-pied entre deux de mes vols professionnels car je n'avais pas obtenu de vacances avec la reprise vigoureuse de notre activité.
Je ne résiste pas à reproduire le message que notre poète Suisse Pierre Alexandre nous a envoyé quand tout le monde avait rejoint son bercail:
La mixture est tirée, le moteur se tait et juste les petits clics de l’échappement qui se détend nous rappelle qu’il y a encore quelques minutes nous étions dans les airs. En passant Castres, les Pyrénées sont passés dans notre dos; et le sentiment étrange de quitter notre Pays nous a envahi. Même si Saint-Flour déjà se dessinait au loin dans la brume, nous rappelant d’autres souvenirs, mon esprit est resté dans ces Pyrénées que j’ai enfin pu découvrir.« Ne soyez pas en retard ! « Reste dans mes oreilles comme un acouphène, et dans mon cœur comme le cris de l’impatience de se retrouver ensemble; pour partager une aviation champêtre, pétrie de bonhommie et de malices. Alors oui cette maraude d’instants de bonheur va continuer et les apôtres d’hier vont se mettre en route pour continuer, tous ensemble, cette extraordinaire aventure.
Pierre Alexandre
14 août.
Une vidéo qui date de l'été 2021, et oui, il me reste encore pas mal d'images et les copains me réclament des vidéos de cette période très particulière pendant laquelle nous avons pu, un peu, échapper à l'hystérie covidesque. Une autre de la même période, donc 1 an avant l'Envolée d'Espagne de cet été rapportée plus haut, avec encore beaucoup de vent, l'occasion de peaufiner l'entrainement et de ramener de belles images.
Bonsoir, c'est un plaisir de vous lire et de voir que les problèmes trouvent des solutions.
RépondreSupprimerMerci d'avoir patienté, c'est pas encore gagné mais nous y travaillons.
RépondreSupprimerBonsoir. Vous avez l'air de voyager principalement à 1500 ft en Espagne ? Ca fait envie...
RépondreSupprimerIl semble qu'en Espagne les ULM ne sont pas autorisés à voler à plus de 1000 ft. On était le plus souvent bien plus bas, c'était génial !
SupprimerCa ne laisse pas non plus beaucoup de temps pour gérer une panne.
RépondreSupprimermerci je me regale ....
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