Décembre 2023 - Carènes de roues 6.

 3 décembre.

Carénages.

 C'est bien l'essentiel des sujets actuels de ce blog. Vous connaissez la nature humaine, si on traine, la motivation baisse et ça traine encore plus. Donc voila la raison du caractère mono-sujet de ce blog depuis juillet. L'objectif est de chausser les nouvelles godasses du SPEEDJOJO début 2024.

 De retour du boulot donc, j'ai attaqué l'assemblage pas facile des demies coques. C'est compliqué parce que les pièces sont souples , difficile de les tenir et de les présenter correctement face à face. Alors quelques conseils. D'abord il faut replacer les pièces sur leurs moules pour vérifier que la précision de découpe est bonne, ajuster cette bordure à la cale à poncer. C'est important car les deux demi-moules sont issu d'une pièce unique coupée en deux, donc on considère que le positionnement des bordures est bon. Donc si après ça s'assemble mal, c'est qu'il y a un défaut de positionnement qu'il va falloir corriger plutôt que de contraindre les pièces avec potentiellement un gros travail post assemblage de finitions ou des défauts de volume. Ensuite j'ai approché les deux pièces en faisant des petits trous en bordure et ligaturé avec du fil de fer. Quatre points d'attache, c'est suffisant. Ça permet de manipuler l'ensemble quand on ajuste une partie précisément. Ensuite je place des vis avec deux rondelles qui vont pincer les bordures. Faire une encoche un peu large dans les bordures pour laisser passer la vis. Ainsi, si le positionnement n'est pas parfait, on desserre un peu, on fait glisser une bordure par rapport à celle en vis à vis et on resserre. Procéder de proche en proche jusqu'à ce que le positionnement global soit satisfaisant.

 Ensuite je colle des bandes de tissu d'arrachage en prenant soin que les bordures sont bien à la même hauteur, ça évite un plus gros travail de remise à niveau avec des charges sur la zone frontière. Ponctuellement on peut s'aider avec des épingles ou une lame de cutter pour faire levier. Ce positionnement précis est un peu fragile tant que le stratifié n'est pas dur, il faut éviter ensuite de manipuler l'ensemble. C'est pourquoi je procède en deux fois, d'abord le dessus puis le dessous.

 Une fois toutes les bandes posées et durcies, il faudra retirer les vis et les ligatures qui sinon gêneraient en intérieur pour la pose des renforts définitifs.




4 décembre.

  Ensuite bien passer du papier de verre gros grain en intérieur sur la frontière pour trois raisons.

 Si du démoulant a été utilisé pour les pièces, cela permet de dépolluer les surfaces pour une bonne accroche. Ensuite, les tissus de renfort doivent être posés sur une surface bien plane pour que ça ne gondole pas avec un ajout de résine inutile. Enfin, attaquer légèrement le tissu en surface avec du gros grain (de décapage) permet une meilleure fusion du renfort en mouillant des fibres du tissu à renforcer.

 

 

 

 

  L'étape suivante est la pose des renforts. Je commence par mouiller la zone avec de la résine floquée (fibres de coton). Cela permet déjà un collage fibreux des deux bordures et une meilleure accroche des renforts que l'on va poser par dessus.

 Je coupe ensuite des bandes dans les chutes récupérées pendant la strate des deux pièces. Deux largeurs différentes, 25 et 50 mm. Ensuite j'enlève quelques fibres en bordure des bandes. Il faut comprendre que se sont les fibres perpendiculaires à la jonction qui sont utiles, on peut donc se passer d'une partie des fibres longitudinales qui vont juste servir à la cohésion du tissu pour le poser sans que le tissu se délite.

 Je commence par la bande étroite, puis la large et je finis par le tissu d'arrachage dont l’intérêt a déjà été maintes fois décrit dans ce blog.


5 décembre.

 Le travail d'assemblage est maintenant terminé, l'occasion de faire la première photo de famille. J'attends le durcissement complet avant de procéder aux opérations de découpage entre partie avant et arrière, puis de la stratification des lèvres et la pose des écrous d'assemblage.

 Demain nous avons prévu avec le père une journée montagne. Au programme, réentrainement pour tout les deux avec peut-être de la neige sur les terrains du sud Dauphiné. Je pense à Superdé, La Salette et Mens. Nous verrons. En tout cas il est prévu un déjeuner à Gap et la visite des altisurfaces du coin.


10 décembre.

 C'était une belle journée. On a quand même eu du mal à démarrer. 4°C avec un avion qui n'a pas volé depuis longtemps, ça voulait pas. 20 minutes plus tard, après un bon coup de charge et la pose d'un sèche cheveux dans le bas du capot pour chauffer le compartiment moteur, ça démarrait au quart de tour en ayant pris soin d'ouvrir la réchauffe carbu.

 Craignant la neige, j'avais prévu plutôt les terrains du  sud à moyenne altitude, avec une première visite à Banon en haute Provence. Et là surprise, de la neige sur les pistes, pas bien épais, mais quand même. Nous sommes donc repartis plus classiquement vers Clamensane, plus au nord et à peu près la même altitude, et là ce fut bon quoique bien humide. En gros, j'aurais su, j'aurais pas venu. Une partie était encore gelée, mais il y a avait un peu de boue au bout sur la partie plate. Résultat, on pourrit l'avion et on abime la piste, c'est pourquoi je regrette.

 C'était meilleur à Colombe d'Eyguians où les conditions étaient parfaites. Avec le retard au démarrage du matin, nous sommes allé ensuite à Gap pour déjeuner. Le restaurant Le Looping a changé d'exploitant, il s'appelle maintenant Le Jump, rapport à la grosse activité de parachutage je suppose. L'après midi, on a renoncé à aller plus au nord voir La Salette et Mens vu les chances d'y trouver de la neige. Les journées étant bien courtes en ce moment, nous sommes rentrés par Valberg qui était , sans surprise, enneigé.

 

 

 Donc petite journée on va dire, mais ça a quand même fait du bien aux hommes et la machine tourne comme une horloge. Pourvu que ça dure !

 

 

 

 

 

 

 

 Ensuite, j'avais un peu d'activité professionnelle, mon simulateur bi-annuel sur A350 et je suis donc de retour aux affaires qui nous occupent. 

 Activité pause de scotch ce matin, après avoir bien poncé les bordures des fentes de découpe. Pour que le scotch adhère il faut vernir les surfaces à causes des empreintes laissées par le tissu d'arrachage, mais il vaut mieux vernir avant la découpe et pas après comme j'ai fait, car tous les poils en bordure de fente durcissent et on ne peut plus passer les scotch. Donc ponçage en passant un papier de verre dans les fentes.

 La pose doit être minutieuse pour éviter les plis du scotch et on ressemble bien souvent au capitaine Haddock à jurer avec son sparadrap trop collant.



 Vue de l'intérieur, sur cette image le stratifié est couvert en arrière des fentes (arrière à gauche) et il reste à poser les scotch derrière les attaches si on veut que ça démoule après avoir fait sauter les attaches. Cette dernière opération se fera également avec minutie pour ne couper au disque que le stratifié externe. En principe, je marque au disque et je finis au cutter.

 J'ai posé les renforts qui vont former les lèvres cet après-midi. 2 bandes, la première fait 70 de large et je recouvre sur 30 mm la partie avant solidaire. Sur l'arrière c'est la lèvre, ça recouvre donc de 40, mais je la découperai à la côte plus tard après démoulage. Ensuite je pose une deuxième bande plus large, qui fait 100 et qui recouvre sur 60 mm la partie avant. Ça déborde comme la première de 40 vers l'arrière. Pour les deux bandes j'ai enlevé les fibres longitudinales sur une largeur de 25 du coté où la lèvre est solidaire du stratifié. Je vous montrerai une photo, c'est plus parlant. Il est essentiel de tracer préalablement au marker indélébile la bordure souhaitée des deux bandes car une fois posées on ne voit plus la fente.

 Finir avec le tissu d'arrachage en 150 de large pour que ça déborde. On n'est pas obligé de le mouiller en entier, seulement la partie qui recouvre les bandes. Il empêche en particulier les fibres en bordures (privées de la trame longitudinale) de se gonfler de résine. Ces fibres seront bien plaquées par le tissu d'arrachage.

 Demain j'arrache le tissu du même nom et je percerai pour installer la visserie.


11 décembre.

 Ça va assez vite car le plan de perçage était déjà fait pour le précédent carénage.  5 vis d'un coté, 4 de l'autre et le perçage à 13 mm du bord. Un bon coup de papier de verre ensuite en intérieur autour des trous. Un bon coup également sur les oreilles des écrous et un dégraissage à l'acétone.

 J'ai ensuite installé les écrous à oreilles diamètre 5 (références au mois de septembre de ce blog). Ces écrous ont un effet Nylstop. Je dis bien effet, car il n'y a pas de Nylon. Les orifices sont ovalisés avec vraisemblablement un effet de serrage élastique de la vis. C'est vachement bien pour plus tard, avec des vis qui ne se desserreront pas en vol, mais ça complique la pose car il faut un effort de serrage conséquent. Il faut donc tenir l'écrou avec une pince d'un coté pendant qu'on serre la vis de l'autre, avec de la résine qui ne demande qu'à se répandre aux mauvais endroits.

 

 J'applique donc la procédure suivante. Je serre à sec toutes les vis en avalant toute la longueur, mais de façon à pouvoir encore tourner l'ensemble de l’extérieur. Puis je pose la résine floquée sur la surface à coté des oreilles. Je fais ensuite tourner l'écrou de l'extérieur de manière à ce que oreilles et surface soient bien mouillées. Je tiens ensuite l'écrou avec une pince pendant que je serre la vis d'un demi-tour de plus pour la bloquer. Au final je dépose encore de la résine sur les oreilles pour bien les emprisonner.

 Il y a néanmoins de fortes chances qu'un peu de résine bloque la vis après durcissement. J'ai trouvé l'astuce pour débloquer sur le précédent carénage. Utiliser un fer à souder et chauffer modérément la tête de vis, ça marche super. On verra ça demain.

 Sur cette photo que je vous avais promis, on aperçoit la dernière bande de recouvrement dont je vous parlais hier. La première, moins large est masquée. L'avant est à gauche avec la lèvre solidaire de cette partie. On voit bien que j'ai enlevé un certain nombre de fibres longitudinales, ce qui permet de biseauter l'épaisseur du renfort avec un collage sur une grande surface sans trop alourdir. La première couche sous-jacente est moins large et bénéficie du même traitement, ce qui fait qu'on à bien l'épaisseur des deux couches complètes sous les écrous.


12 décembre.

 J'ai fait sauter les attaches à la Dremel ce matin, puis j'ai enlevé les vis, aucune n'était bloquée :)

 Démoulage parfait. Sur cette image je découpe le bord extérieur de la lèvre. Petit coup de papier de verre ensuite pour les finitions.

 

 

 

  Du coup j'ai débuté la phase suivante qui consiste à placer une cloison dans la partie arrière. Son but est d'éviter de remplir le cône de queue avec de la terre, mais aussi de rigidifier l'ensemble.

 

 Cette cloison n'est pas nécessairement très rigide ni épaisse, car je veux qu'elle fonctionne comme un diaphragme, avec uniquement des efforts transmis en traction. Ça doit marcher comme un parallélogramme (en gros la forme en coupe du carénage) qu'on empêche de se déformer avec des câbles tendus.
 Sur le carénage de droite j'avais stratifié une plaque de deux couches de verre 200 g, puis je l'avais ensuite collée avec une bande de verre en bordure. Cette fois j'aimerais ne faire qu'une seule pièce pour faire plus léger et peut-être plus solide.

 J'avais gardé le patron de la cloison droite et j'ai vérifié qu'il convenait pour le carénage de gauche en le retournant. Puis j'ai imprégné une seule couche de mon tissu mixte favori, en ne mettant pas de résine en dehors du patron. Il faut être un peu soigneux. L’idée est d'ensuite placer la cloison dans le cône arrière avec les bordures sèches et de les stratifier pour la fixer.

 Une stratification en deux temps donc. Nous verrons bien si ça marche, j'aime bien inventer des trucs.


13 décembre.

 Ce matin j'ai arraché le tissu de la face de la cloison qui sera cachée à l’intérieur du caisson, puis j'ai découpé la partie sèche du tissu mixte pour la bordure qui sera collée.

 

 

 

 

 

 

 

 Vue de l'essayage avec quelques pinces. Comme sur le modèle de la roue droite, la partie basse n'est pas collée, il y a même un espace qui permet au bas de carénage de se déformer en cas de choc de cailloux par en dessous. Cela permet également à l'eau de condensation de s'évacuer.

 

 

 

 

 

 

 Sur cette vue, après imprégnation des bordures, j'ai passé un bon coup de pistolet à air chaud pour fluidifier au maximum la résine et être sûr qu'elle pénètre dans tout le tissu resté sec, spécialement à la frontière de la strate d'hier. Il y a bien un endroit où la résine s'est arrêtée dans les fibres hier, mais cette frontière au niveau microscopique doit être un peu floue, avec peut-être sur une longueur de 1 mm des fibres semi-imprégnées qui vont avoir du mal à en accepter un peu plus le lendemain, avec le risque de créer une ligne de faiblesse. Nous verrons.






16 décembre.

 Je pensais aller au hangar ce samedi pour faire les marquages des différentes attaches, mais papa est grippé et il faut être deux. Je le laisse donc se soigner, ça va d'ailleurs déjà un peu mieux. 

 Du coup j'ai débuté quelque chose qui vient normalement après, la trappe de gonflage du pneu. Je vais détailler un peu plus que ce que j'avais publié sur l'autre carène.

 Sur cette image, après perçage en 1,5 mm pour la pointe du compas, j'ai tracé la trappe de diamètre 100. Puis j'ai découpé à la Dremel en laissant trois points d'attache. Ne pas chercher à traverser, car avec le faible rayon de courbure de la trappe le trait de coupe au disque serait trop large et la découpe dégueulasse. Il faut donc finir avec un bon cutter puis passer un papier de verre dans les fentes pour adoucir les irrégularités.

 Ensuite j'ai masqué la trappe en intérieur en faisant passer le scotch par les fentes. Puis en extérieur j'ai couvert assez largement la zone pour éviter que la résine ne coule par les fentes.

 

 

 

 

 

 Au marker, j'ai ensuite tracé en intérieur les bordures des renforts, puis mouillé la zone de collage avec la résine. Sur cette image on voit la pose de la première couche diamètre 120 avec les brins à 45°.

 

 

 

 

 

 J'ai posé dans la foulée la deuxième couche diamètre 140, mais cette fois parallèle à la trame principale. Ainsi la bordure interne de la future lèvre sera plus solide. Au final, l'indispensable feuille de tissu d'arrachage.

 

 

 

 

 Après durcissement, ce matin j'ai percé sur l'emplacement des futurs boulons de fermeture. Ensuite, un bon coup de papier de verre gros grain pour faire apparaitre le tissu sous la place des écrous à oreilles avant le collage à la résine floquée. Même manipe que pour les écrous d'assemblage du carénage. Seule différence, les boulons sont de plus petit diamètre, du 4 mm.

 Demain je ferai sauter les attaches de la trappe pour démouler et je découperai la bordure de la lèvre.


 

17 décembre. 

 Ce matin j'ai fait sauter les attaches de la trappe avec précautions.






Pas de vis bloquées et démoulage sans problème.

 

 

 

 

 

 

 Ensuite j'ai découpé la couche interne pour faire la lèvre. C'est un peu plus large sur les positions des écrous. J'ai maximisé la taille du trou pour pouvoir passer la main sans problème.

 

 

 

 

 

 Enfin, pour que ce soit bien ajusté, j'ai recouvert copieusement la lèvre de résine avec du micro-ballon (poudre de verre) après avoir bouché les orifices des écrous avec trois mini bouts de scotch. Puis j'ai tendu un film alimentaire avant de reposer la trappe à sa place en faisant dégueuler.

 Il faut préalablement bien soigner la bordure de la trappe au papier de verre, couper les poils de Kevlar aux ciseaux, car c'est sur elle que la résine va se mouler, ce qui garantira l'esthétique finale et l'absence de jeu.
 

 


22 décembre.

 C'est bientôt Noël, alors on met le dernier coup de collier de l'année. Ce matin nous étions en mode commando au hangar, car Papa avait un impératif de départ à 11h30, et comme en plus il a du mal à se lever, il nous restait 2h de travail sur place avec un programme d'enfant de bourgeois (je dis plus de ministre quand on voit ce qu'ils font).

 On a commencé par le démontage que j'espère définitif du carénage de la roue droite. Le but est bien sûr de se faire plaisir, mais aussi de pouvoir reporter les gardes au sol et orientations de celui-ci sur le carénage de gauche que nous voulions mettre en place.

 Dans la foulée nous avons démonté le gauche ainsi que son pantalon. Il a fallut ensuite ajuster la découpe du haut du nouveau pantalon à la forme locale de l'intrados, puis pointer les lieux de perçage des vis de maintien et enfin percer en 4 mm. Petite galère du père avec un pas de vis écrou foireux qui nous a fait perdre un certain temps.

 

 

 


 Au final, j'ai pas pu faire tout ce que je voulais, mais le pantalon est en place. Petite présentation du carénage pour la photo et pour constater qu'à ce stade tout va bien.





 Papa vient de récupérer son médical qui était périmé et a un certain nombre d'heures à effectuer pour renouveler en mars. L'avion restera donc en état de vol, peut-être avec une seule chaussure ou deux chaussures différentes le temps de finir le boulot en janvier.

 En attendant, bonnes fêtes à tous.

 



23 décembre.

 Petit travail préparatoire avec le dessin et la pose des premiers renforts de surface. Sur cette image, on voit des dessins concentriques qui montrent la périphérie des patch de tissu que je m’apprête à poser. 

 Dans l'ordre, ponçage, dessin, pose des petits patch, puis des grands et tissu d'arrachage. Au final, il y aura quatre épaisseurs de tissu 200 gr au lieu de perçage des boulons de maintien.

 

 

 

 



31 décembre.
 Toute l’équipe du SPEEDJOJO s’associe à moi pour souhaiter une très bonne année à tous les amateurs de machines volantes et à leurs familles.
 Pour nous les projets ne manquent pas, nous allons très vite finir le chantier carénages de roues et tenter de voir si cela se traduit par une amélioration des performances. J’envisage à court terme une petite étude brins de laine et huile pour voir si l’écoulement se passe comme attendu et quelle est l’étendue de la couche limite laminaire. On aura peut-être des surprises, j’ai appris à être humble en la matière. On fera ensuite une mesure de vitesse maximum, pour voir si tout ce boulot se traduit en kt sonnants et trébuchants.
 J’espère, mais là il s’agit d’un vieux serpent de mer, qu’on pourra enfin essayer notre nouvelle hélice E-Props cette prochaine année. Je vais les relancer prochainement car nous n’avons plus de perspectives autres pouvant améliorer sensiblement nos performances. Le prochain petit chantier va s’attaquer à un « détail », le joint bas de pare-brise dont l’aérodynamique mérite d’être adoucie même si nous n’en attendons pas d’effet mesurable.

Bon réveillon de fin d’année sans trop abuser 🤪🥂


13 commentaires:

  1. C'est effectivement une étape difficile (la plus délicate pour les raisons évoquées). C'est exactement l'explication qui me manquait ça je dois dire que je galère dans cette phase. Merci

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  2. Quel travail!
    Est ce que la réalisation des carénages de roues "industriels" est similaire? Si c est le cas, ça doit coûter cher... A moins que la plus grosse partie du travail ne soit réutilisable (a commencer par les moules)

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    1. A mon avis les carénages industriels sont produits avec des moules creux, plus chers à faire, mais permettant une production rapide et ne nécessitant que peu de travail de finition. Au final c’est moins cher par pièce. Le tissu généralement utilisé est le verre, moins cher que le carbone /kevlar, mais plus lourd. Nous on recherche l’optimisation, quitte à casser par moments la tirelire, mais c’est la passion. Je n’ai pas de voiture de sport 😄.
      Merci pour le compliment.

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  3. Démarrage à froid quand tu nous tiens. Nous avons vraiment réglé le problème, malheureusement en prenant un peu de poids, mais plus aucun souci. Pour ce faire, nous avons collé un patch chauffant commandé chez Spruce sous le réservoir d'huile. On démarre en hiver régulièrement dans des températures négatives et ayant préchauffé le réservoir d'huile 4h à l'avance par télécommande, on ne rencontre plus aucun souci de démarrage. Il démarre au propre au quart de tour et nul besoin de pomper un peu avec les gaz une fois qu'il commence à tourner, il tient à 1200 RPM sans souci. Mais effectivement, on a pris 300g, mais bien investi au vu des conditions hivernales dans lesquelles nous volons pour 1/3 des heures de vol environ.

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    1. Voilà un système smart, j’imagine que cela fonctionne sur le secteur. Dans notre hangar le courant doit être coupé en l’absence d’humains, règle qui nous est imposée par le gestionnaire. Mais regardons pourquoi le froid fait obstacle au démarrage. L’allumage se fait moins facilement avec un mélange froid et le démarreur fait moins bien son travail. Couple résistant moteur plus important quand l’huile est froide (viscosité accrue) et batterie moins puissante (surtout celles au plomb). Du côté batterie nous avons réglé le problème avec une LiPo3 avec fort courant d’appel mais capacité limitée, il ne faut donc pas se rater trop longtemps sous peine de la vider assez vite. Pour le problème de viscosité accrue on peut dégommer en brassant généreusement l’hélice avant le démarrage, ce qui est une bonne pratique quelle que soit la température. Enfin pour améliorer les chances de démarrage, il faut envoyer un peu d’air chaud dans le carburateur, ce qui peut être fait en plaçant un sèche cheveux en bas de capot moteur (sortie de refroidissement) et en tirant la réchauffe carbu. Au final ce n’est pas long à faire, genre 1/4 d’heure.
      Merci Pierre Louis

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  4. Bonnes fêtes à vous, avec nos compliments pour la qualité du travail accompli.

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  5. Bravo pour le soin et la qualité de réalisation qui est impressionnante. Sur la dernière photo, le carénage a l'air brillante alors que le microballon a été passé. C'est juste le résultat du ponçage ou bien il y a eu une couche de "vernis" ?

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    1. Merci. La il y a eu un premier ponçage puis une couche de résine + charge phénolique assez liquide. À venir re ponçage léger puis apret de carrossier et peinture. Bonnes fêtes Bruno!

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  6. Bonne fin d'année à la speedjojo team merci du partage et des vidéos qui continuent de me faire réver tu viens faire du bébé quand tu veux amitié à tous marc

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    1. Merci Marc, c’est très sympa de ta part. Une très bonne année à toi

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  7. Great post. I will be going through a few of these issues as
    well..

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