Juillet Août 2016 - Drone d'été

2 aout:
 Je rentre tout juste de Pointe Noire où j'ai débuté ma formation ULM sur Ninja, une version améliorée du Skyranger. Et bien mon sentiment est qu'une familiarisation est absolument nécessaire quand on ne fait habituellement que du jojo. Les perfos sont très différentes et la très faible inertie des machines ne rendent pas faciles les approches avec du vent turbulent. Bref, j'ai quand même mouillé un peu la chemise, c'est très amusant même si l'ergonomie et le comportement en lacet laisse vraiment à désirer.
 J'ai deux très bon instructeurs, Jean Marie et Christophe qui m'ont emmené sur des pistes bien courtes. S'attendre à tout en Afrique, j'ai remis les gaz quand un troupeau de vache a envahi la piste au moment où l'on posait les roues. Pas farouches les vaches africaines.
 

 Robert m'a emmené faire un tour de super Pétrel, un petit hydravion à la ligne bien sympathique. J'ai même pu faire deux posés sur l'eau.

 Vol essentiellement en radada, attention aux pirogues !

... et aux fils des cannes à pêche.

 Dernier virage sur un bras de fleuve,

Finale.
Quel espace de liberté !



Reprise des activités du jojo:
 Demain nous faisons une sortie montagne avec un rendez vous avec Jean Claude à Mens pour le café. Nous avons en tête d'aller pique niquer à Aubenasson et piquer une tête dans la Drôme.
 Nous reprendrons très bientôt nos études et modifications d'entrée d'air.

5 aout:
 Notre sortie montagne d'hier (qui s'est très bien passée malgré les grosses chaleurs) a été l'occasion de tester notre drone (dji Phantom 3 4K) dont on envisage de se servir pour filmer nos activités. J'ai le projet de réaliser une vidéo à ND de La Salette, un peu comme mon dernier court métrage "aviation champêtre", mais cette fois avec des moyens disons, plus spectaculaires. Nous aurions un mix d'images prises de l'avion, du sol et du drone sur un site vraiment épatant.
 Cela passe évidemment par une phase d'entrainement, pas évident de piloter et de cadrer en même temps, c'est même un boulot de professionnel ou du moins d'amateur éclairé. Nos premiers essais manquent de fluidité. Le grand angle impose également d'être au plus prêt du sujet, ce qui peut poser des problèmes de sécurité. Pas question non plus de l'utiliser en présence d'autres usagers, ça va sans dire.
 Mais le potentiel est formidable.

photo de famille.

L'Escoulin, dans la Drôme.


Première prise de vue d'un décollage, drone positionné en géostationnaire au-dessus de la bordure de piste à l'Escoulin.

 Un peu plus osé, vue à poste fixe au-dessus de Faucon.


 L'atterrissage, prise de vue avec grande hauteur de sécurité (trop).


 Le drone que nous utilisons permet de maintenir une position gps et une hauteur (gps également).
 Les vues en poste fixe avec juste le cadrage à réaliser sont donc assez faciles à réaliser, mais les poursuites ou travelings donnent un résultat artistique beaucoup plus convaincants.
 L'équipe idéale de mon point de vue doit être de trois personnes: le pilote de l'avion, le cameraman/pilote du drone et un responsable sécurité au sol à ses cotés. Le cameraman ne doit pas regarder le drone, mais le piloter à travers l'image que le drone lui renvoie. Son voisin, monsieur sécurité, doit garder un œil sur le drone pour signaler des obstacles non visibles à l'image, surveiller l'environnement (arrivée d'un autre avion par exemple) et assurer les communications avec l'avion avec une vhf portable.
 


 J'envisage une expédition à La Salette à l'automne, avec un bivouac sur place la nuit de façon à bénéficier des meilleurs éclairages possibles en début et fin de journée.
 Ci dessous le lien d'un rapide montage basse définition (720p) à Faucon.
Vidéo
A suivre...

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