Décembre 2011 - Fuites d'huile et feu moteur mais 124,2 kt !


1er Décembre:
De Papa:
Ce matin, j'ai travaillé à la maison: bagnoles, portail et une armoire!
J'ai aussi eu le temps de réparer l'alti. Recentré tout ça, ça va bien. Voir photos.
Cet aprem, j'ai tout remis en place avec la casquette.
Demain, faut que je trouve un bout de tuyau pour installer le reniflard.
Si tout va bien, peut-être un petit restau à Fayence.....
Pour le fuel-flow, il me propose un modèle différent, et ça ne me ravit pas. Je vais prendre le temps de démonter l'actuel et comprendre le problème.
Je vais faire un tuyau temporaire pour ne pas être pressé par le temps.

2 Décembre :
De Papa:
Peu d'action aujourd'hui.
J'ai voulu mettre en place le reniflard nouveau. J'ai démonté l'ancien, trouvé du tuyau, des serflex, amené la clé coudée pour orienter la pipe sortie de bloc.
Hélas, impossible de tourner la pipe vers le bas, ça bute sur la fameuse pièce qui tient le plastron sous la pompe à essence.
Bon, c'est pas la mer à boire, mais ça fait ch... de démonter tout ça.
Par ailleurs, je t'ai fait part de mes interrogations concernant la pression dynamique en amont du volet.
Du coup, je vais prendre un peu de temps pour essayer de trouver des valeurs de pression carter admissibles.
Donc j'ai remonté comme c'était (mais plus propre).
J'ai aussi voulu mettre le capteur MAG à sa place (bout d'aile G).
J'ai trouvé (à tâtons) le câble prévu. Mais j'ai pas trouvé le bout!
Je le vois passer, mais comme il est bien fixé, je ne  sais pas de quel coté est le bout.
Il faut que je retrouve les photos d'époque (92).
Pas été à Fayence à cause du terrain détrempé.
Je suis donc allé faire un petit vol l'aprem avec didi.
Le FL2 va bien, tach et IAS et TAS. Les alti correspondent bien.
Le retour s'est fait avec un grain sur finale 35.
On a fait le tour et posé en circuit court en 17.
Le roulage s'est fait sous une pluie battante et la mise au hangar n'a  jamais été aussi rapide!
Suivi de l'avion de did.
J'y retourne demain pour décapoter et trouver le bout du câble.
biz  

4 Décembre
De Papa:
Navré pour le retard!
Hier soir, c'était l'anniv d'un pote à St Agnès (louis), charmant village perché du littoral Mentonais.
On est donc rentrés un peu tard.
Dans la matinée, j'avais décapoté, ce que je n'avais pu faire au retour du vol vendredi soir.
Pas de fuite avérée. Quelques gouttes d'huile de ci de là, sans doute oubliées lors des essuyages précédents.
On reste vigilant, cependant!
J'avais remis le reniflard dans la configuration d'origine et mis un bouchon de pinard sur la pipe de la boite de réchauffe.
J'ai mis en place le connecteur pour le capteur magnétique en bout d'aile. Il faut que je fasse une petite platine d'adaptation pour monter le capteur à sa place.
Pas volé.
Aujourd hui, relâche, demain aussi. J'ai quelques pb à la maison, de portail notamment.
L'avion est volable.Y a de l'essence.

7 Décembre
De moi:
 J'ai reçu, cet après midi, la sortie du silencieux refaite par Chabord et coudée à 30°, comme demandé.
 J'ai également reçu le devis modifié d' avions Jodel pour 2 longueurs de joint de porte, pour un total TTC de 60 euros. C'est commandé, délais de fabrication + livraison d'environ 2 semaines.
 Prochaine étape pour moi dans l'avancement du projet, c'est d'avoir un fuel-flow qui marche, avant de changer l'échappement, pour pouvoir vérifier les 10% de conso en moins promises par Chabord. D'ici là, on continue à voler pour faire nos heures et vérifier que tout va bien.
 Papa est en vadrouille, retour le 12.

 Cela n'a aucun rapport avec ce blog, mais je ne résiste pas à l'envie de montrer cette photo de mon avion la nuit dernière à Pékin, où nous avons finalement réussi à nous poser, pour amener un moteur de rechange pour un 777 qui a fait demi tour au départ de Pekin pour Paris le 2 décembre dernier, sur un dommage réacteur.
 Je dis "finalement" car la météo était vraiment pourrie, c'était même dans les journaux aujourd'hui qui parlaient de brouillard de pollution.
 Nous, on a eu la neige et le brouillard !
 Petite vue également de la sortie du moteur GE90 de la soute. Ca passait juste juste !






8 Décembre:
 J'ai commandé des autocollants SPEEDJOJO pour les mettre sur le fuselage. Ca nous fera un peu de pub lors de nos déplacements. Ca devrait donner cela au niveau de la taille, mais avec une police un peu plus grasse.
J'ai pas commandé le 135 kt car on ne vend pas la peau de l'ours !

12 Décembre:
 Payé le silencieux Chabord 1246 euros TTC.
 Papa a commandé le capteur fuel-flow chez MGL, 230 euros plus 15 de port.

14 Décembre:
 Après mon dernier vol, j'ai trouvé un clou qui était planté dans le carénage de roue gauche, comme s'il avait été planté de l'intérieur.!!! Il faisait déjà bien nuit, et puis je n'ai pas pu revenir le lendemain, alors j'ai laissé le soin à Papa d’enquêter...le clou a vraisemblablement été ramassé par le pneu et puis, par un mauvais hasard, s'est arque-bouté entre le pneu et le carénage dans le passage de roue et a percé ce dernier. Ca parait vraiment incroyable, d'autant que ce jour là, nous n'avons circulé que sur les taxiways et la piste en dur bien propre 17/35 de Cannes. Pas si propre donc, heureusement que ça s'est pas fini comme le Concorde !

De Papa:
Démontage de la carène gauche.
Donc c'est une vis à bois assez longue et bien rouillée qui a manifestement été meulée pour la rendre plus pointue!! Voir photos.
J'ai bien observé le pneu: je ne vois pas de traces particulières.
J'ai fait le tour du moteur: des traces d'huile à divers endroits, et toujours les postillons. Je suppose qu'un peu d'huile passe par la queue de soupape d'échappement et se dépose au niveau du joint d'échappement. Celui ci n'étant pas parfaitement étanche, ça postillonne dés que le moteur démarre. A suivre.
C'est tout pour aujourd’hui.

15 Décembre:
Aujourd'hui il y a du vent et il fait un froid de canard malgré le soleil. Passé une heure au hangar avant congélation.
Installé la capteur Mag en position. Ce matin, j'ai réalisé la platine d'adaptation en ctp et tôle alu.
Fixation par vis en laiton.
J'ai eu le temps de connecter au tableau. (3 jack stéréo 3.5 mm connectent signaux et alimes).
Apparemment, l'afficheur communique bien avec le capteur et aussi avec l'AHRS.
Il reste à programmer tout ça. Ce soir je vais lire la doc.

18 Décembre

Feu moteur au démarrage

De Julien:
Hier midi, repas organisé par le RSA au hangar. Ça soufflait pas mal, mais on a quand même décidé d'aller faire quelques tours de piste avec papa, histoire de travailler un peu le vent de travers, et puis pour s'amuser un peu ! On éloigne donc un peu l'avion de l'entrée du hangar pour pas souffler toutes les tables, puis procédure de mise en route. Batterie, réservoir avant, pompe électrique marche, réchauffe et richesse en avant, 2 injections, 1 cm de gaz, puis contact ! Ça tourne, j'envoie les magnétos. Ca tourne toujours, mais le moteur ne démarre pas. On refait peut être 2 ou 3 injections, mais aucun résultat. Au bout d'une dizaine de seconde, je relâche le démarreur, sans comprendre pourquoi ce moteur ne veut pas démarrer, puisqu'il a toujours démarré au quart de tour. Puis, en relevant de la tête je vois une grosse gerbe de fumée blanche sortir du capot. Petit moment de panique dans l'habitacle, le premier réflexe est de déverrouiller la verrière. Quelqu'un qui a suivi la tentative de démarrage arrive par la droite en criant : "Démarre ! Démarre !". Sans trop se poser de question, on s’exécute, je relance le démarreur, magnétos 1+2, et ça se remet à tourner, tourner, tourner. Papa tire la mixture. Le moteur semble hésiter, il repousse progressivement la mixture puis finit par démarrer péniblement. On laisse tourner une minute, apparemment ça à l'air d'aller. Puis on coupe. La maintenance (papi) arrive, on décapote et on découvre toute la partie inférieure du bloc moteur couverte de suie. Visiblement, ça a brulé ici. On nettoie, pas de dégât apparents. Plus de peur que de mal. On recapote, et on redémarre. Ca met un peu de temps à partir, encore une fois, mais ça part. S'ensuivent deux tours de pistes en 22, le premier pas trop secoué, par moi, le deuxième nettement plus violent par papa. Ca sera tout pour aujourd'hui, parce que ca n'a pas l'air de s'arranger, avec un vent du 270 pour 15 à 25 kt. 

De moi:
Ça m'a occupé une partie de la nuit, c'est normal quand on ne comprend pas quelque chose, qu'on cherche une explication et qu'on ne veut pas que cela se reproduise.
Les données objectives sont:
  Cela ne s’était jamais produit avec l'ancien moteur, et donc qu'est ce qui est différent aujourd'hui?
  Il y avait du vent, de face au démarrage.
  Le moteur n'a pas démarré quand l'incendie a débuté.
  L'incendie s'est déclaré dans la partie inférieure du capot ce qui est matérialisé par la suie bien visible sur la boite à air et le dessous du moteur.
  La procédure de démarrage utilisée était:
plein riche, pompe élec sur marche, 2 injections, gaz 1 cm.
Démarreur marche puis sélection magnétos sur both.
Le moteur ne démarre pas normalement, quelques injections supplémentaires sont envoyées sans relâcher le démarreur.
Il se passe ensuite plusieurs seconde sans démarrage puis arrêt du démarreur.
La fumée apparait, le démarreur est relancé. richesse sur étouffoir.
Ca commence à cafouiller, je ré-enrichis et ça démarre progressivement.
L'incendie s’éteint.
  Remarque complémentaire: J'ai constaté que lors de notre premier démarrage moteur capots enlevés, de l'essence coulait par terre lors des injections (voir vidéo du premier démarrage dans l'onglet Références).

Analyse:
 Je considère que si le moteur a refusé de démarrer et en l’absence de problème de batterie, c'est qu'il était noyé et les injections complémentaires pendant la tentative de démarrage n'ont sans doute rien arrangé. En pareilles circonstances, de l'essence coule dans la manche à air du carbu, essence qui se retrouve dans le capot inférieur. Ce capot ayant été modifié pour s'adapter à la nouvelle boite à air, il n'est pas impossible que l'essence puisse s'accumuler en une flaque à l’intérieur du capot sans s'écouler par terre. Cette dernière hypothèse est facilement vérifiable.
 La question est maintenant de savoir pourquoi ce carburant s'est enflammé.
 Ce jour là il faisait froid autour de 13° et il y avait du vent, ce qui exclut l'accumulation de vapeurs et un allumage par le dessus généré par des arc électriques de démarreur ou de magnéto. Par ailleurs nous n'avons pas perçu le "wouff !!" caractéristique d'un allumage de vapeurs accumulées. Le carburant a donc dû être enflammé assez directement, ce qui exclut un allumage électrique dans cette zone.
Reste 2 options: Les flammes ne peuvent sortir du moteur que par l'admission, en cas de retour de flammes par la soupape d'admission si le moteur repart à l'envers, ou par l'échappement en cas de combustion du carburant dans les pots d’échappement.
 La première hypothèse est exclue par la procédure de démarrage qui séquence le démarreur puis l'allumage, le moteur a toujours tourné dans le bon sens.
 Il reste la deuxième hypothèse qui est la plus plausible à mon avis, surtout si l'on considère l'hypothèse de Papa selon laquelle il existe des fuites au niveau des joints d'échappement qui pourraient envoyer des flammes directement dans les capots en même temps que les postillons d'huile....


De papa:
Voila les circonstances bien décrites. Reste a trouver un scenario.
Je crois volontiers a la flaque dans le capot, car il m'est arrivé de voir tomber de l'huile accumulée (du reniflard)
au démontage.
Mais pour l’allumette, je ne crois pas a l'échappement, que  ce soient les joints ou la sortie.
Je vais donc rechercher une crique au niveau du pot (j'en ai eu par le passé).
Je vais aussi démonter la boite de réchauffe pour voir si le feu a pris a l’intérieur, ou seulement a l’extérieur.
je ferai ça demain. 

19 Décembre :

De papa:  

J'ai démonté la boite de réchauffe ce matin.
Manifestement il y a eu du feu a l’intérieur, c'est visible surtout coté carbu.
Coté boite, c'est le joint noir qui a eu chaud. J'ai pelé et enlevé ce qui partait en brioche.
Naturellement, j'ai nettoyé le noir de fumée. Je pense qu'il provient de la combustion de la résine. On voit qu'a certains endroits la fibre est brune et a nu.
J'ai regardé coté pot: pas de crique a signaler.
Je considère que le feu a été allumé par un retour de flamme a l'admission, ce qui met en cause le timing relatif étincelle/soupape admission. Peut être la fermeture de soupape (grâce au ressort) est elle ralentie a froid au point d’interférer avec les 26 deg d'avance de l'allumage. (a la vitesse du démarreur actuel, les déclic magnétos sont escamotés).
Peut être aussi que l'essence accumulée dans le capot a donné a un évènement banal une dimension qu'il n'aurait jamais du avoir. (J'ai fait un trou de 5 dans le capot au centre de la trace!)
Quoiqu'il en soit, j'ai essayé une autre procédure (qui a marché au moins 2 fois!):
Pas d'injection, 1 cm de gaz

Main gauche: démarreur
Main droite: MAG both puis injection progressive si ça n'a pas déjà démarré.
Le premier démarrage ce matin (11:30) a nécessité l'injection (même pas complète).
Le 2em (a Gap, 15:00) n'en a pas eu besoin.
Par ailleurs, j'ai vérifié que, pompe électrique en marche, il n'y a pas de débordement.
Après ça, on est allés  a Gap: je constate que le pare brise baille encore et  que le chauffage n'est pas terrible (-5 dehors).
Et surtout que j'ai de l'huile (propre) sur l'avant du capot sup. Semble provenir du joint spi. Et aussi pas mal d'huile provenant du reniflard et largement répandue sur la tôle ventrale (et plus loin).
Fait le plein. Conso: 42L pour 50+40=90mn  ???? bizarre.
Pas eu le loisir d'investiguer davantage. Trop noir, trop froid, trop tard. 

21 Décembre:

 Papa était avec didi au hangar aujourd'hui et nous sommes venu avec Julien lui filer un petit coup de main pour remonter caches culbuteurs et autres pots d'échappement démontés pour inspection. On en a aussi profité pour coller nos autocollants SPEEDJOJO avec la méthode de l'eau savonneuse, c'est un vrai succès. Ca rigole un peu au hangar, on verra bien qui rira le dernier :)) 
 On a quand même fait 2 tours de piste chacun (Julien et moi) entre le coucher du soleil et la nuit aéronautique. Magique!

De Papa:
Aujourd'hui, investigation du pb huile.
Qui se décompose en 3:
     1/ Postillons à l’échappement cyl1
     2/ Fuite au joint spi derrière l’hélice
     3/ Écoulement sortie de reniflard
 Pour le point 1, dépose échappement droit et observation de l'orifice d’échappement sur le cylindre : il est assez gras à l’intérieur, un peu plus que le cylindre 3, mais pas tellement. J'attribue cet aspect à de l'huile provenant du guide de soupape.
 Je note aussi un plan de joint assez irrégulier coté tube échappement. (coté cylindre, c'est neuf!).
 Je considère donc que les choses sont normales, et que le manque d'étanchéité est le seul pb à corriger.
 J'ai donc dressé le plan de joint à la lime et remonté tout ça avec un joint neuf. (pointe du V coté cylindre)
 Également déposé le cache culbuteur cyl1 pour observer le mouvement des soupapes. RAS.

 Point 2:  soit un joint détérioré, soit une surpression dans le carter.
 Bien qu'il ait été un peu malmené par le disque de tachy il y a quelque temps, je ne le crois pas foutu. Je penche pour une surpression, et la théorie serait alors la suivante:
 Le tuyau de reniflard en sortie de carter est dans un flux d'air froid. Il est également en pente montante vers la sortie (en fait, plat d'abord et montant ensuite). Je suppose que vapeur d'huile et vapeur d'eau se condensent dans cette partie du tuyau. L'eau peut même geler. J'imagine que ça peut restreindre voire obstruer carrément le passage.
 Et donc faire monter la pression dans le carter.
 Ce scenario semble coller aux expériences récentes: en vol local / tour de piste, pas de fuite observée: vitesse faible, basse couche, refroidissement modéré. En nav (Gap), vitesse élevée, température air basse : belle fuite observée.
 Si ce diagnostic est bon, la solution consiste a empêcher l'accumulation d'huile ou glace dans le tuyau: il faut que la phase liquide puisse s'écouler soit vers la sortie, soi vers l'entrée (le carter).
 On peut jouer sur le profil, par exemple en faisant descendre le tuyau verticalement vers le bas puis l'arrière, en s’efforçant de garder une pente descendante quelque soit l'assiette.
 Ou bien de donner un forme en V inversé sur le trajet actuel. Une partie du condensat retournerait au carter.

 Point 3: jusqu’à un certain point, un écoulement est normal. Je n'ai pas de référence pour juger de ça.
 Aussi, le rodage peut améliorer les choses. Pour l'instant, je ne fais rien. Juste mesurer et surveiller la conso huile.

 Donc prochaine étape: modifier le reniflard. Mesurer les consos.


22 Décembre: 
De moi:
 J'ai reçu les joints de porte ce matin, je suis donc allé les installer cet après midi. Ils font bien 12 mm de diamètre (soit 2 de plus que les anciens), ils sont plus souples et l’étanchéité est maintenant assurée convenablement. J'ai également rajouté un petit joint en silicone sur le montant avant de la porte de gauche, entre le plexiglas et le tube d'encadrement.   Ce joint existe sur la porte droite mais avait été oublié sur la gauche après le remplacement du plexiglas que j'avais cassé il y a 4 ou 5 ans.
 Si on fait le point sur l’étanchéité cockpit, il ne reste plus qu'à résoudre le problème du pare-brise qui baille devant. Papa veut organiser un vol pendant lequel il va serrer les 2 vis de réglage des tirants inférieurs, jusqu'à ce que ça ne baille plus.

24 Décembre: 
De Papa:
 Inspection de l’échappement droit: pas de postillons (après vol de freddo le 22). L'intervention a été efficace!
Rajouté 1L d'huile. Indication: 3.0
Modifié reniflard de façon à ce que le tuyau présente un point haut. La phase liquide peut donc retourner au carter, ou s'évacuer vers la sortie (à essayer). D'autres solutions sont possibles. On peut aussi jouer sur température et calfeutrage.
Aujourd'hui, pneus gonflés à 2kg (étaient à 1), ce qui a nécessité la dépose des carènes.
Commencé le nettoyage du ventre. J'ai été jusqu'au réservoir inclus. Y a encore du boulot.
Remis en service le casque noir (changé câble, jack et oreillettes).
A la maison, j'ai réalisé une petite pièce annulaire qui servira de garde pour le poussoir de démarreur, qui selon Fred posait un problème de sécurité lorsque la batterie était en marche.
Je l'installerai dès que possible...

26 Décembre:
De moi:
 Suis allé au hangar pour nettoyer les marche-pieds au diluant cellulosique et poncer le mastic époxy que j'avais mis pour adoucir la transition entre le plexiglas et le fuselage. Il reste à faire un travail de finition là-dessus.
Didier était là et nous sommes allés faire un tour avec le SpeedJojo pour voir les progrès apportés à l'étanchéité du cockpit.
 Il ne rentre presque plus d'air par la sortie dorsale, mais un peu quand même.J'ai mis un brin de laine dans la sortie pour matérialiser la circulation d'air.
 Le chauffage est nettement plus efficace.
 Dés qu'on prend de la vitesse, le pare brise se met à bailler de 3 mm à gauche et à droite, à cause de la pression de l'air sur le milieu du pare-brise qui le fait se déformer. L'air de la cabine sort par ces ouvertures.
 J'ai vu la solution adoptée par Roland, qui a un DR250 au hangar, qui a résolu ce problème typique des Jojo en plaçant des pattes à l'extérieur, en bordure, pour plaquer le pare-brise. C'est discret et parait-il très efficace.
 La bonne nouvelle de ce vol, c'est que nous avons constaté une amélioration de la vitesse max en ayant supprimé les fuites d'air précédentes qui devaient provoquer localement des décollements de l'écoulement sur le fuselage.
 Les conditions étaient très calmes ce soir et la vitesse indiquée affichait 225 km/h de façon stable et insistante.
Régime 2750 tpm, altitude 1900 ft au QNH 1033, T° standard.
 Cela nous donne une TAS de 230 km/h ou 124,2 kt
 On peut donc considérer que le traitement partiel des fuites de cockpit nous a fait gagner 1,7 kt (cette précision au dixième en fait rigoler certains je le sens, nous confirmerons ces mesures).
 La route est longue vers les 135 kt, mais elle est bien engagée !

 Point d'étape:
 A court terme, il faudrait remonter le carénage de la roulette, empêcher le pare-brise de bailler, augmenter un peu le pas hélice à 2.8 pour aller explorer de ce coté-ci, poursuivre nos mesures en soirée qui sont d'une excellente qualité (stabilité de la masse d'air).
 A moyen terme, il faudra installer le fuel-flow (pas encore reçu) et les karmans de jonction voilure qui nécessitent encore quelques finitions d'apprêt et de peinture.
 A un peu plus long terme nous installerons le pot Chabord qui va nécessiter une modification du capot moteur inférieur, ainsi que la pose de toutes les sondes EGT/CHT.
 Viendra ensuite l'essai d'une nouvelle hélice Peszke (pas encore commandée) et la construction d'un nouveau capot moteur, sans doute l'été prochain, pour que la température extérieure soit compatible avec la mise en œuvre de résines.
 Le SpeedJojo devra rester opérationnel entre le 17 et le 20 Mai (Ascension) pour participer à l'envolée 2012 organisée par Jean Claude Ramon (pas encore confirmé à ce jour).

28 Décembre:
 Je suis allé voler ce matin pour confirmer les performances mesurées le 26, puis je suis allé à Cipières pour le plaisir.
 Le temps était super calme et mes mesures sont de bonne qualité.
 Je confirme l'amélioration de vitesse au FL75 avec une mesure effectuée sur un aller/retour donnant une TAS de 228 km/h à 2750 tpm. Les précédentes mesures donnaient 226 km/h.
 Il faut remarquer que, à régime constant de 2750 tpm, la TAS est presque constante entre le niveau de la mer et 8000 ft. En fait elle diminue de 1 kt quand on prend de l'altitude sur cette plage.
 Dans ces conditions, on retrouve bien 230 km/h dans les basses couches.

A midi, déjeuner en famille chez Papa, on va faire un peu le point, maquette en main !







30 décembre:
Papa me dit qu'il a reçu le fuel-flow de chez MGL.

De Papa:
J'ai fait 4 petites pattes pour mettre au pare brise.
J'ai mis un connecteur au cul du fuel-flow.
J'ai repercé les trous de la bille pour permettre un ajustement de l'orientation.
Demain j'irai au hangar pas trop tard. Je rentrerai pour 13h. On part à Carces dans l’après midi.

Novembre 2011 - Premiers tours moteur, premier vol

De moi:
1er Novembre:
Nous avons pu travailler ce matin, mais le tableau de bord n'est toujours pas en place. Le problème maintenant c'est le G20 car le terrain et donc l'avion, ne seront plus accessibles jusqu'au 4. Aujourd'hui le paysage a franchement viré au bleu et kaki et on a un vague sentiment d'insécurité. Vivement que ce cirque se termine.



De Papa:
5 Novembre:
Passé 2h au hangar aujourd'hui, dont une bonne demie heure pour remettre un peu d'ordre et pour sécuriser le matériel.
L'eau est montée à 2 cm environ. Pas de dégât important. Juste le matelas qui ressemble à une énorme éponge!
Les avions dehors, notamment vers le hangar du flying group ont les moyeux dans l'eau.
Donc j'ai identifié  les derniers fils, mis quelques étiquettes, et on est prêts pour mettre le tableau en place.
Lundi [7 Novembre] sans doute.


De moi:
6 Novembre:
Nous avons encore passé toute la matinée au hangar,j'ai fini de recoller les imperdables qui s'étaient...perdus, remonté le carénage arrière de liaison fuselage/dérive, freiné les boulons de la roulette arrière et refermé la trappe de visite fuselage.
Papa galère toujours avec le tableau, mais c'est un maniaque, aucun fil ne doit traîner en l'air, tout doit être bien attaché et bien en ordre. Il faut quand même être un peu acrobate par moments !
Il estime quand même être prêt en fin de semaine.
S'il le dit!


De Papa:
9 Novembre:
Bien avancé.
Fait l'essentiel du câblage. Reste a lacer certaines choses en sachant que ça ira.
Prochain point dur: les tuyaux. C'est pas simple, car le tableau est de moins en moins mobile. L’accès est donc réduit, et les tuyaux doivent être emmanchés avec force!
J'y retourne demain matin.
  
10 Novembre :
Avant de placer le tableau, je devais identifier les 25 fils du TC3 (thermocouples).
Ca m'a pris la matinée. Il est vrai qu'elle a été courte, parce que j'ai du dépanner le portail  qui faisait sauter le disjoncteur a la maison.
L’après midi, j'ai placé et lacé les fils sous le tableau. Sauf celui de l'horizon de secours que je n'ai pas pu mettre en place. Cause interférence du connecteur avec l'arceau bois (structurel). je vais supprimer le plastique de ce connecteur et garder la partie pinoches. Je referai un capot (plus petit et mieux orienté) avec du mastic époxy. (en fait, c'est déjà fait)
Malgré ça, Le tableau est en place.
Pas encore attaqué les tuyaux.
La suite demain...




11 Novembre :
Tuyaux branchés. Fils lacés en place sauf un, celui de l'horizon MGL. Ma modife de connecteur n'a pas suffit. Il faut que je fasse mieux (c'est possible).
Malgré ça, le tableau est a sa place définitive.
Remis GPS, VHF, XPDR, Alticod en place.
Remis les panneaux de console et l'AHRS dans son logement.
Remis la commande du robinet essence.
Ce soir je modifie a nouveau mon connecteur pour l'installer demain.


Suite du programme:
test du tableau.
Après ça, remise casquette.
Remise pare-brise.
Remise siège pilote.
remise moquettes.
Un peu de loukide, test des freins.
un peu d'huile, un peu d'essence et on essaie la bourrique.
Bisous


12 Novembre :
Aujourd’hui, tests électriques.
trouvé 3 bugs.
1- l’ampèremètre ne marchait pas.
Corrigé l'erreur ( un fil mal planté dans le boitier du shunt).
2- les FL2 et TC3 ne s'allument qu'avec le GENERAL AVIONIC.
Pas grave. rien fait encore, j'y réfléchis. Ce qui est en cause est la fonction LOG qui comptabilise les heures de fonctionnement.
3- court circuit dans le circuit de pompe électrique.
J'ai fini par trouver  le coupable: le voyant de pompe dont les bornes se touchaient. (il est sur le tableau bas gauche, qui a été démonté et sans doute malmené!)
Pour en arriver la, j'ai du suivre les fils, et donc de-lacer tout ce qui l'avait été et même plus.
Demain matin, je relace et refais une soudure qui a pété dans le processus de recherche et je branche l'horizon de secours.
reste aussi phare, éclairage externe et interne et un coup de démarreur a sec.
Sinon tout va bien, interphone, radio, gps, XPDR (en statique).
Pas de photo. Trop démoralisant!


13 Novembre :
Ce matin, refait ce que j'ai défait hier: routage et laçage des fils. Réparé la soudure pétée.
Mis en place le connecteur de l'horizon artificiel après avoir enlevé un peu de bois là où ça gênait encore.
Remis le manche en place. Tout s'allume normalement,y compris les nouveaux instruments. Faudra les programmer.
Donné un coup de démarreur à sec: ça va bien.
Prochaine étape: moquette, siège, casquette, pare-brise et tests moteur.


14 Novembre:
Aujourd'hui, j'ai pris mon après-midi.
Donc ce matin, j'ai pris livraison de l'huile.
Nettoyé la cabine, remis la moquette.
J'ai remonté le siège pilote et la casquette. Constaté aussi qu'un feu de nav et l’éclairage tableau ne marchent pas.
En soirée, je suis allé à Fayence récupérer mon certificat médical.
Demain matin, golf.
Peut-être irai-je faire un tour au hangar l'aprem pour dépannage et reposer le pare-brise.


De moi:
Arrivé à Miami, bien reçu ton rapport. J'ai réalisé que je n'ai toujours pas installé l'extracteur d'air de la cabine, et la sortie d'origine est rebouchée. Il faut juste faire la découpe et puis coller l'extracteur. Je ferai ça en rentrant. Bon golf.

15 Novembre :
De Papa :
Ah désolé, aujourd'hui, relâche.
Demain j'y retourne!
Biz 

   
De moi: 
Tu auras 10 coups de fouet!

16 Novembre :
De Papa :
Aie!!
Et aujourd'hui, c'est guère mieux:
J'ai dépanné les lumières, mais j'ai trouvé que l'inter d’émission sur l'intercom était cassé. (la petite bite en plastique).
Donc je l'ai démonté, ramené à la maison et changé le morceau (j'en avais quelques un en rab).
Et comme la mise en place n'est pas très facile (à cause des connecteurs au cul), j'ai préféré enlever la casquette et ne pas monter le pare-brise!
Je le ferai demain (à moins que.....)

17 Novembre: 
De moi: 
 Cet après midi, nous avons travaillé jusqu'à la nuit, qui tombe tôt en ce moment il faut bien le dire.

  Voici une petite vue du travail réalisé ces derniers jours dans le cockpit.

 Cet aprem, Papa a remonté le pare-brise, mis en charge la batterie, vidé le moteur de son huile de stockage, remis de l'huile de rodage, complété en lookeed le circuit de freinage.


 Le circuit carburant a été mis en pression avec la pompe électrique; pas de fuites.




 
Pour ma part, j'ai fait la découpe dans le fuselage pour poser l'extracteur d'air, que j'ai collé à l'Araldite. C'est très joli, enfin je trouve.


 Nous étions prêt à mettre en route ce soir, mais la nuit était tombée...

 Je crois que Papa a des invités demain chez lui, donc on mettra en route vraisemblablement Samedi matin, à moins qu'il n'arrive à se libérer. Il m'a bien proposé que je le fasse seul demain, mais je trouve que ça ne serait vraiment pas sympa. On est une équipe!


18 Novembre:


 On a pu aller au terrain ce matin et effectuer la première mise en route du moteur sur l'avion.
  Démarrage au quart de tour ou presque. Après quelques minutes de fonctionnement, 
 Papa à arreté le moteur pour faire un premier point. On découvre une jolie fuite d'huile au niveau du filtre à huile, pas assez serré, avec 3,5 bars de pression, ça a bien pulvérisé et il a fallu tout nettoyer.
  L'alternateur fonctionne parfaitement et cela même au régime de ralenti, ce qui nous change de notre ancienne génératrice qui ne commençait à charger qu'à 1500 tpm, mais c'était une autre technologie !
  Le compte tour ne fonctionne pas, il indique désespérément zéro, mais cette anomalie est rapidement corrigée par le père qui s'enfile encore une fois, tête en bas, sous le tableau (je suis pas prêt de le mettre à la maison de retraite celui-là).
  On remet en route, je m'essaye à la radio, pour l'essayer elle aussi:
-"Cannes sol F-PKPL bonjour, au hangar amateur pour rouler à l'essence"
- "Bonjour papa lima, roulez aux pompes"
 Je roule, les freins sont un peu secs, résultat d'une longue inactivité et je me méfie en passant doucement entre les avions des copains. Je fais plusieurs essais de freinage en ligne droite, c'est maintenant bien symétrique.
  On effectue les pleins complets car le réservoir "avant", qui avait été démonté, était vide. Ca se met à sentir l'essence dans le cockpit et Papa détecte un suintement. Nous n'avons pas d'outils sur place, je remets vite en route pour revenir au hangar, avec les portes bien entrebâillées pour ne pas mourir asphyxié par les vapeurs d'essence. Du coin de l’œil j'ai vu que Papa avait préventivement attrapé l'extincteur de bord.
  La durite fuyarde est rapidement remise dans le droit chemin. Ouf, je nous voyais pas vidanger les 50 litres du réservoir dans des bidons que nous n'avions pas du reste.
  Pour la foule d'admirateurs qui suit nos progrès, sachez que rendez-vous est pris demain matin pour un premier vol.
 Même si l'idée m'a traversé l'esprit , c'était un peu juste pour tenter le coup aujourd'hui, on va laisser une nuit de plus passer pour réfléchir à ce qu'on aurait pu oublier. C'est quand même pas comme d'essayer une mobylette, même si c'est à peine plus puissant :))
  Bonne surprise en rentrant chez moi, j'ai enfin reçu le silencieux de Chabord.
  Je suis un peu déçu car il pèse 5,6 kg, c'est à dire plus lourd de 2 kg que ce que j’espérais. Et puis il y a un truc qui n'est pas conforme à ce que je demandais, je voulais une sortie de silencieux inclinée à 30° vers le bas pour bénéficier d'une petite poussée supplémentaire, et j'ai un coude à 95°, mais cette pièce est démontable. Je vais demander à Alain Chabord de la refaire.


 Pour Julien, j'ai filmé les premières fumées grises de mise en route comme demandé, tu pourras voir ça ce Week End et le mettre sur U-tube si tu veux :)) 








19 Novembre:
 Pas de photo pour cette journée mémorable, malheureusement, mais après deux points fixes plein gaz à  2470 tpm, la découverte puis la résolution d'une fuite d'essence côté moteur  de la cloison pare-feu (encore un raccord à serrer), nous avons effectué le premier vol aujourd'hui vers midi, deux tours de piste sans aucun problème, avec du vent de travers, rafales à 17 kt du 060 en piste 35 quand même. Succès total donc, ça fait du bien. Je détaillerai un peu plus tard, mais là j'ai pas le temps, je monte ce soir à Paris pour mon vol de demain sur La Havane, eh eh!   retour Mercredi....



Compte rendu de premier vol après changement moteur :
Nous avons mis en route une première fois, puis laissé chauffer le moteur, ce qui a permis de voir que la mesure de température d'huile fonctionnait. Une fois le moteur chaud, nous avons effectué un point fixe plein gaz pendant une minute (désolé pour les oreilles des copains) à 2470 tpm donc. Ça tourne bien rond, un vrai bonheur.
Nous avons ensuite arrêté le moteur puis décapoté, ce qui nous a permis de découvrir une fuite d'essence sur un raccord pas assez serré au niveau du capteur de débit carburant (fuel flow). Ça paraît bizarre de découvrir des fuites comme ça, mais il paraît au contraire que c'est normal, on serre la « plomberie » modérément, puis on resserre jusqu'à ce que ça ne fuie plus, c'est le meilleur moyen de ne pas abîmer les raccords en les serrant trop fort.
On a aussi remarqué des traces d'huile, sur le bas de la cloison pare-feu, qui ne peuvent venir que du tuyau souple qui prolonge la sortie du reniflard. Ces émissions sont donc normales, mais il va falloir faire quelque chose si l'on ne veut pas que le dessous de l'avion devienne rapidement dégueulasse. La solution passe par un retour du reniflard sur la boite à air pour brûler les vapeurs d'huile. Il faut donc que je rajoute une prise pour brancher ce tuyau sur ma boite. J'y réfléchis déjà.
Après un nouveau point fixe/décapotage, et la constatation que tout allait bien, nous avons pris la décision de faire le premier vol, ensemble.
Papa, qui voyait bien mon impatience, décida que je le piloterai, au prétexte que c'est moi qui avais l’expérience la plus ressente. Même si l'expérience dont il parlait avait été acquise sur 747, je répondis : « bon ben d'accord !» en observant le vent qui soufflait en rafales depuis un petit moment.
C'est la 35 en service, avec un vent 060/08 rafales 17 kt. Je prends de grandes précautions au roulage pour que le vent ne nous transforme pas en pylône, d'autant que le centrage du jojo est bien « avant » avec nous deux à l'avant.
Pendant le roulage je fais un sérieux briefing pour envisager les différents cas de panne au décollage. J'envisage le cas d'une panne de badin, toujours possible, puisque papa a travaillé sur la chaîne anémométrique, qui ne pose pas de problème particulier, la meilleure réponse étant « assiette, puissance ». C'est juste pour ne pas être surpris.
Puis j'envisage la panne moteur. Pour le décollage, la 04 est mieux orientée, mais elle est courte. Je préfère avoir plus de vent de travers, mais une grande piste, et puis il y a quelques surfaces exploitables dans l'axe de la 35 qui n'existent pas en 04 où l'on survole la ville après le décollage.
Je sais, pour l'avoir essayé loin du sol, qu'il me faut 300 ft de hauteur pour effectuer un 180° en panne moteur. Je décide donc qu'en cas de panne avant 500 ft, je me poserai devant et qu'au dessus je pourrai faire un demi-tour par la droite, face au vent, pour revenir vers le terrain.
Nous sommes partis pour deux tours de piste, pas plus, au cas ou un problème aurait mis un peu plus de temps à se déclarer. Nous prévoyons une nouvelle inspection du compartiment moteur, avant de partir en vol local loin du tour de piste.
Point fixe, essai magnétos à 1700 tpm, perte de 80 tpm pour chaque magnéto, essai de la réchauffe carburateur qui fonctionne parfaitement bien, notamment la manette garde la position qu'on lui donne et n'a plus la tendance à se refermer comme avant. Cela prouve que la géométrie du volet et son système de compensation d'effort ont été bien choisi. Encore un motif de satisfaction !
Le ralenti est un poil faible à 700 tours et papa griffonne sur sa tablette qu'il faudra l'ajuster.
Le nouvel alternateur nous met définitivement à l’abri d'un problème de charge lié à la consommation électrique, car même au ralenti, avec les phares allumés, ça continue à charger. C'est nouveau pour nous qui sommes habitués à l'ancienne génératrice capricieuse.
J'essaye ensuite soigneusement toutes les commandes de vol, règle le trim de profondeur pour le centrage et décide de décoller volets rentrés, car on a aussi travaillé dessus et notamment changé des billettes en acier pour des plus légères en carbone.
Check list avant décollage et nous nous alignons derrière un Tobago qui décolle.

« Fox Papa Lima, autorisé décollage 35 rappelez vent arrière »
C'est l'instant magique, je pousse progressivement sur les gaz, du manche bien à droite et du pied à gauche, je retrouve les sensations du jojo, c'est comme une bicyclette, décollage à 100 km/h et puis une bonne assiette à cabré pour garder 120 km/h et un vario furieux à cause du gradient de vent. Très vite nous sommes en début de vent arrière, je réduis les gaz et stabilise la vitesse à 150. On se fait bien chahuter, le plafond est haut, la mer est bleu marine avec des moutons, la lumière est magnifique et on a bien 20° de dérive.
Je prépare l'avion pour le touché.
-pompe électrique ON
-volet sortis un cran, doucement, pas de dissymétrie. Je garderai cette configuration à cause du vent.
-réchauffe carbu tirée.
On est prêt, je me concentre sur le pilotage.
Arrondi, décrabe, touché de la roue droite puis gauche, manche bien à droite et légèrement en avant pour ne pas redécoller, remise de gaz souple et nous revoilà en l'air, un coup d’œil au compte tours moteur, il me manque 100 tours !: la manette est bien en butée, merde j'ai oublié la réchauffe carbu sur plein chaud. Je là repousse, docile, le moteur me rend les tours dérobés sans protester.
Nous nous retrouvons une nouvelle fois en vent arrière, je pousse les gaz à fond, j’atteins rapidement 210 km/h et la limite de tours moteur à 2750 tpm qui m'oblige à réduire. Le pas d'hélice est réglé à 3.5 ce qui correspond à une utilisation « montagne » qui favorise les performances de décollage et de montée, au détriment de la vitesse de croisière. Je ne reste pas longtemps à cette vitesse qui rend la turbulence franchement inconfortable. L'atterrissage qui suit se déroule sans problème, je me méfie encore des freins qui sont toujours un peu secs. Nous sommes accueillis au hangar sous les hourras de la foule en délire, il faut dire que le Samedi, les gens du hangar RSA sont nombreux. Et puis ça fait un moment qu'ils voient notre avion en chantier au fond du hangar. J'envoie un sms à ma femme pour lui dire que j'ai survécu, la pauvre se faisait bien du soucis. Il est 13 heures, je salue tout le monde et je court la rejoindre pour un repas de famille le cœur léger. Je sais aussi que Julien m'attend pour avoir un débriefing détaillé.


De Papa :
21 Novembre :
J'avais prévu la matinée pour dépanner le tachy, recaler l'hélice et faire un essai.
J'y ai passé la journée complète, sans bouffer et sans faire d'essai.
La panne de tachy était due a un court jus du capteur, ramené par la console à travers le câble. J'ai soupçonné un fil pincé par la tôle, ou une vis, vu que j'étais intervenu là dessus quand j'ai refait les peintures. Donc j'ai entrepris de démonter le panneau connecteur (y a 12 connecteurs DIN) au cul de la console (je te dis pas l’accès!).
Pour m'apercevoir que le court jus était toujours là, même en branlant tout ça. C'est là que j'ai commencé à entrevoir l'horrible vérité.
C'est un connecteur DIN 5 points. Il se trouve qu'on peut l’insérer même s'il mal orienté. Comme c'est difficilement accessible, je l'ai mis à tâtons et je me suis fait couillonner.
Bon j'ai tout remis en ordre, mais j'ai pas testé avec le moteur.
Hélice.
je voulais caler le pas a 3.3, et aussi décaler l'hélice sur l'arbre pour les démarrages à la main.
J'avais estimé qu 'il fallait décaler de 60 deg, Ce que j'ai fait.
Après freinage, remontage hélice, je vois que ça colle pas, c'est 30 deg qu'il faut!
Pas de souci, j'ai encore la pèche, je re-démonte, je lui mets 30 deg.
je freine, je cale a 3.3, j'essaye à la main: parfait. Reste plus que le cône à mettre.
Merde ! les trous sont pas en face!
J'ai pas fait tourner (de 30 deg) la flasque de cône arrière!
Là, une grande lassitude m'a envahi. La nuit était noire, les lumières de l'aérodrome étaient sinistres.
J'ai téléphoné à Françoise qui m'a dit "je vais chez le kiné, j'en ai pour une heure"
Je me suis dit que quand on est con, faut assumer, et j'ai une heure pour ça.
Donc j'ai re-démonté, tourné la flasque, monté le prolongateur, freiné, monté l'hélice, calé à 3.3, serré au couple et monté le cône.
Au final, tout est bien. Demain je teste, et petit vol si tout va bien.



22 Novembre :
Au hangar ce matin.
Vérifié tachy: ça marche.
Fait tourner le moteur: 2400 tpm au point fixe avec hélice à 3.2
J'ai toujours des postillons: ça vient du joint d’échappement. Je ne comprends pas pourquoi ça postillonne de l'huile.
j'ai aussi un peu d'huile à la pompe à vide. A surveiller.
J'ai programmé le FL2:  le tachy ne marche pas bien et le fuel-flow ne marche pas du tout.
Encore un peu de travail pour dépanner ça. (demain)
Pas eu le temps de voler.
Pour le connecteur, la première image montre l'embase 7 pts (moi c’était un 5, mais c'est pareil). On voit qu'il y a une position 8 qui correspond au blindage et aux coquilles métalliques.
L'image 2 montre la bonne manière de les enfiler.
L'image 3 montre une des mauvaises manières de l'enfiler. C'est un peu plus dur, mais ça rentre!
Pour le démarrage à la main, il faut que la compression se fasse dans le mouvement descendant, parce que c'est le plus pratique, le plus sûr,  et on a plus de force. Il faut donc la caler dans la bonne position.


23 Novembre:
Pas fini les galères.
La solution préconisée par MGL pour le tachy (une résistance de 10K dans le fil) ne marche pas.
Pour le fuel-flow, il semble que ce soit le capteur qui n'envoie rien, pourtant le câblage est bon. (blocage méca??). J'ai contrôlé l'affichage avec un générateur. l'affichage est correct, mais très lent (plusieurs secondes)
Donc pas avancé. Du coup je suis allé faire un petit vol de 35 mn.
J'ai vu que l'indicateur de décrochage ne marche pas.
par contre, le PA  fonctionne, horizon, gyro dir, alti vario, ça beigne. Pour le FL2, les indications de badin, alti, vario, semblent bonnes.
Oublié de tester le trim lacet.
Pour avancer sur les pannes, faudra que je regarde au scope.


De moi:
24 Novembre:
 J'ai volé cet après midi 55mn, le temps de mesurer quelques performances. Tout d'abord, il est réconfortant de retrouver les performances de la cellule avec les mêmes tours moteur. A 2750 tpm à 3000 ft j'obtiens 122 kt TAS et au FL75, 118 kt (hélice calée 3.3/3.2)
La nouveauté, c'est que nous étions manette au tableau au FL75 avec le vieux moteur, et que là, il en reste. On peut donc tenter d'augmenter encore un peu le pas d'hélice pour aller un peu plus vite en croisière.
J'ai aussi fait une mesure très précise de vario entre 2000 et 3000 ft (temps très calme) pour respecter le protocole de mesure que j'avais choisi. Il en ressort (à boudin) un vario corrigé de la température et ramené à la masse avion de 700 kg de 736 ft/mn au lieu des 610 ft/mn de référence de l'ancien moteur, ce qui nous donne une belle augmentation de 20% des perfos montée, à confirmer bien sûr.
 Une petite chose m'embête, les valeurs de vitesse ias/tas délivrées par le Flight2 semblent très optimistes, de près de 8 kt. Il faut enquêter la-dessus.
 Dernière chose, le trim électrique de direction fonctionne, je l'ai essayé, par contre il semble que la bille mérite d'être réglée, elle est un peu trop à gauche à priori, à confirmer.
 
A Alain Chabord:
25 Novembre:
Bonjour,
Bien reçu le silencieux, du bien bel ouvrage. Néanmoins une petite chose me chagrine, car je vous avais demandé une sortie coudée à 30° et vous m'en avez fait une à 95°. C'est pas très grave, puisque la pièce est démontable.
 Pourriez vous refaire cette pièce, même longueur (180 mm) avec le bon angle et même diamètre de sortie que les collecteurs du 4 en 1 (50 mm) ?
 Je vous envoie le coude en retour.
Merci et bonne journée

Réponse Alain Chabord:
bonjour
j'étais sur un salon la semaine dernière ; j'avais donné un plan à l'atelier qui n'a pas été respecté .
pas de soucis , nous allons refaire le coude
salutations             alain chabord
De moi:
 Le père a passé la matinée à faire de la recherche de panne sur l'instrument Flight 2 de MGL qui regroupe plusieurs fonctions et notamment sur le fuel-flow. L'instrument est bon, c'est l'hélice dans le capteur de débit qui est bloquée. Pour la partie compte-tour, qui, je le rappelle, vient en supplément de l'instrument compte-tour, son analyse à l'oscilloscope du signal électrique de la magnéto (qui sert de référence) lui fait dire qu'il faut une petite adaptation électrique de filtrage et de diminution de tension pour que cela fonctionne bien. Il va là faire bien sûr.
 Nous sommes ensuite partis faire un petit vol en soirée pour revalider les mesures de perfo de la veille à une masse supérieure (2 à bord). Nous avons malheureusement dû faire demi tour rapidement à cause d'un joint de pare-brise qui foutait le camp, ce qui nous a valu d’être accompagné par les pompiers jusqu'à notre point de stationnement.
 Il y a d'autres petites bricoles qui ne vont pas, la sortie d'air cabine fonctionne en ...entrée !
 Le problème, vient des fuites d'air au niveau des portes, qui sont situées au dessus de la voilure, et donc là ou la dépression est maximale. Il faut donc remplacer certains joints de porte qui baillent un peu pour rétablir la circulation normale de l'air en cabine.
 J'ai envoyé un courriel à la société des avions Jodel à Beaune pour acheter des joints de porte.


27 Novembre:
 Après avoir calé l'hélice à 3.0 (plus grand pas) nous sommes allé faire un petit vol à 3, Papa, Nico et moi-même, le soir quand c'est bien calme, pour faire quelques mesures de perfos vitesse et montée. Papa a gardé le relevé de mesures et donc je le publierai plus tard, mais une chose me préoccupe quand même, c'est que l'instrument MGL Flight 2 donne une vitesse indiquée optimiste de plusieurs km/h, ce qui est bien confirmé par les différentes valeurs à la fois du badin et du gps.
 C'est d'autant plus incompréhensible que le Flight 2 est branché sur le même circuit anémométrique que le vieux badin (qui lui est très juste). Il est également branché sur le même circuit de statique que le badin et les altimètres. Une valeur pessimiste pourrait s'expliquer par un emplacement mal choisi du Pitot, mais pour une valeur optimiste, je ne vois qu'un mauvais étalonnage de l'instrument. Le problème, j'ai vérifié sur la doc MGL, c'est qu'on ne peut régler que le zéro de l'instrument, qui indique bien zéro à l’arrêt. :-( 
 Je vais me renseigner auprès du revendeur DELTA OMEGA à Uriage (38).




De papa:
En pièce jointe le compte rendu des mesures (brut).
On a un bon 225km/h ou 121kt au FL75. avec un poil de gaz restant.


Y a encore du boulot!! 


De moi:
Analyse des relevés de performance:
-Vitesse max:
 Comme déjà annoncé, on retrouve bien les caractéristiques aérodynamiques de la cellule avant le changement moteur, ce qui veut dire que les modifications du capot moteur n'ont pas entrainé de dégradation de la trainée. On retrouve TAS = 120 kt entre les tranches d'altitude de 2000 à 7500 ft avec régime moteur 2750 tpm, hélice calée 3.3. 
 L'ancien moteur nous donnait 2750 tpm à 7500 ft avec la manette au tableau. Avec le nouveau moteur, la manette n'est pas au tableau, ce qui permet d'augmenter un peu le pas d'hélice.
 Le calage hélice à 3.0 nous donne TAS = 122,5 kt à 2750 tpm, donc un gain de vitesse max de 2,5 kt.  Notons qu'à 7500 ft, la manette n'est toujours pas au tableau ce qui autorise une petite augmentation supplémentaire du pas.
Remarque sur le groupe moteur:
 2 % de vitesse en plus, c'est environ 5 % de puissance supplémentaire. C'est donc vraisemblablement le différentiel de puissance entre le nouveau et l'ancien moteur. La nouvelle boite à air y est peut être aussi pour quelque chose car elle est optimisée pour conserver le maximum de pression d'admission.
Remarque sur l'instrument Flight 2:
 L'IAS mesurée est optimiste de 14 km/h, ce qui est proprement inacceptable.


-Vario à IAS = 150 entre 2000 et 3000 ft, en standard et à la masse de 700 kg:
 (C'est le protocole de mesure que j'avais choisi.)
 Mesure de référence (ancien moteur) hélice calée 3.3:          600 ft/mn               rpm 2510 Plein gaz
 Mesure nouveau moteur hélice calée 3.3:                             685 ft/mn (+14 %) rpm 2580 Plein gaz
 Mesure nouveau moteur hélice calée 3.0:                             656 ft/mn               rpm 2500 Plein gaz
Remarques:
 Le nouveau moteur délivre plus de puissance, cela est confirmé par le taux de montée qui augmente de 14% dans les mêmes conditions. En fait on constate que le moteur délivre plus de couple à 2500 tpm puisqu'il est capable de maintenir ce régime avec un pas qui passe de 3.3 à 3.0 (ce qui correspond à une augmentation de pas sur le vernier de la Ratier).
 Le taux de montée augmente de 85 ft/mn, soit 0,43 m/s à pas constant.
 La puissance supplémentaire est égale à ce delta de vario multiplié par le poids de l'avion, soit:
Puissance = 0,43(m/s) x 700 (kg) x 9,81(m/s2) = 2953 watt = 4 cv
On retrouve donc à peu de choses près les 5 % de puissance supplémentaire.
Par ailleurs, l'augmentation de pas de 3.3 à 3.0 "coûte" 30 ft/mn ou 4 % de taux de montée.


28 Novembre:
MGL Avionics:
 Le support technique de Delta Oméga m'a répondu très vite pour m'indiquer la procédure à suivre pour la calibration de la vitesse. J'avais l'air un peu con, car elle est indiquée dans la doc. J'avais pas vu.
 En fait, c'est un menu un peu planqué qui n'est accessible que juste après la mise sous tension, pour éviter de faire des conneries, je suppose. Les corrections sur la vitesse se font en pourcentage. Dans notre cas, je corrigerai la valeur par défaut de 100% par 93% puisque la vitesse est optimiste de 7%. Enfin c'est ce que je crois avoir compris, on verra bien si ça marche.


Boite à air:
 J'ai stratifié un bout de tube à la vinylester diamètre 20 ce matin pour permettre au reniflard de renifler dans le carbu. snirf !


29 Novembre:
De moi à avionsjodel:
Bonjour,
> Je voudrais acheter des joints de porte (au mètre?) pour mon DR 1050. Ce n'est pas que mes joints actuels soient usés, mais leur diamètre est trop faible pour que ce soit étanche dans la partie haute, entre les 2 portes. Le diamètre du boudin en caoutchouc de mon joint actuel est de 8 mm. Je pense qu'un diamètre de 10 mm serait suffisant. Quelle est votre offre pour cela ?
>  merci
Réponse avionsjodel:
 Ils me répondent sous la forme d'un devis pour un kit joints d'étanchéité diamètre 10 mm pour un montant TTC de 129,75 euros.


De Papa:
Mon ami rolland Ricard m'a fait un joli travail sur le disque de tachy. (chanfrain et amincissement de la bague de serrage).
Je l'ai remis en place: maintenant y a du jeu, ça ne touche plus le joint spi.
Remonté l’hélice, calage 3.0- Pas essayé.
Démonté la casquette  pour accéder à l'alti (déposé), au FL2, et au câble décrochage.
Arrêté la.
Je continue demain...
Concernant le joint de verrière: c'est bien 10mm que tu voulais?
Un peu cher non?


De Papa à Delta Oméga:
Bonjour,
J'ai besoin d'un capteur de débit pour monter avec le Flight2.
Je m’intéresse au modèle 201. C'est pour un moteur Continental O200, donc des conso de l'ordre de 22l/h.
Merci de me confirmer adéquation, disponibilité et prix.
PP. 

30 Novembre:
 Nous étions au hangar avec Papa et Didier (ami constructeur amateur) ce matin. Papa a essayé son adaptation électrique pour le compte-tour du Flight 2; succès total, les deux compte-tours indiquent bien la même valeur. 
 J'ai ensuite attaqué la strate de mon bout de tuyau sur la boite à air (photo ci-contre), aucun problème, y a plus qu'à attendre que ça sèche.
 Papa a réparé l'alarme décrochage.

 Pour ceux qui s'inquiète du démontage de l'altimètre, sachez qu'on a un petit problème de dérive dans le temps de l'indication, qui avait conduit Papa à le régler à plusieurs reprises, pour que l'indication soit juste pour le bon calage de pression de référence. Le soucis c'est qu'on ne peut plus afficher de pression de référence supérieure à 1025 hpa, l'hiver arrive avec ses hautes pressions et nous a fait découvrir le problème. Papa va donc lui ouvrir les tripes (sans anesthésie) pour voir si c'est réparable, sinon on le changera bien sûr.


De Papa:
Ce matin, dépannage tachy FL2 et indicateur de décrochage.
Essai moteur pour confirmer tachy FL2 et fuite joint spi: pas de fuite.
Au sujet du tachy, ça marche avec un setting à 1 pulse par tour. Ce qui me parait incongru.
Mais ça marche!
Freddo a trouvé la combine pour corriger  la vitesse indiquée par le FL2.  Correction effectuée (-7%), mais pas testée.
Le roi de la strate a aussi installé une pipe sur la boite de réchauffe destinée a accueillir le tuyau du reniflard.
A ce sujet, notons que le positionnement de cette pipe en amont du volet signifie une surpression voisine de la pression dynamique en position de réchauffe (par ex, en descente "opérationnelle" a 270 soit 35mb).
Sais pas si ça craint ??
après midi, remis la boite en place. Rien de plus. J'ai besoin de savoir quoi faire avec l’altimètre avant de remettre le tableau en ordre.
Je regarde ce soir.