Mai 2014 - Poursuite capots et lame V3, et Envolée 2014

Tssss on est déjà le 5 et le père traine à mettre à jour le blog... excusez le, il doit sans doute être en train de préparer ses 49 ans qui arrivent vite ;)

6 mai:
 Holà, doucement les jeunes!

 Hier après midi, nous étions au hangar le père et moi pour un essayage et un ajustement des capots moteur.
 Pas de grosses surprises, juste une reprise de réglage d'un pion de capot pour permettre la fermeture du capot sup. J'ai ajouté un peu de matière au capot au niveau de la partie qui vient en appuis sur le fuselage, ça baillait un peu en vol et nous devrions maintenant avoir une meilleure étanchéité.
 Je dois quand même reprendre un peu le capot sup pour avoir un espace constant avec le cône d'hélice sur la partie qu'il recouvre.



 Nous avons également découpé le volet de capot pour faire passer le collecteur d'échappement quand les volets sont fermés: c'est assez joli je trouve.













 Ici une photo de la nouvelle physionomie du nez du JOJO, c'est moins rond, il faudra s'y habituer.
 Désolé pour les papiers de masque et l'absence de carènes de roues sur lesquelles je fais un petit travail de réparation à la maison: la montagne les met à rude épreuve !









 J'ai profité de mon passage au hangar pour coller quelques VG à un endroit qui en avait besoin, pour "traiter" un décollement visible sur le gouvernail.



 Papa galère avec la peinture, le rouge n'est pas du tout celui attendu malgré l'utilisation d'un nuancier.

 Moi j'ai encore du boulot sur le capot sup et sur les godasses, mais pour l'heure je dois partir à Mexico.

 L'Envolée c'est le 29, alors on a un peu la pression là...



13 mai:
 Le boulot avance doucement, là je suis à Boston car il faut bien gagner sa vie.


 La British se faisant doubler par nous, hier.
 (Et oui tout est permis, on peut doubler à droite !)



Air Transat au soleil...(pas mal celle-là).


 Les carènes de roues sont réparées, poncées, il faut encore leur mettre un petit coup de blanc.
 Le capot supérieur est bien avancé en ce qui concerne l'espace entre le cône et le capot qui est maintenant réduit (4 à 5 mm) et surtout constant sur la partie recouverte. Il me reste à travailler sur l'écoulement interne plus quelques bricoles, j'estime 3 jours de boulot pour finir, puis peinture !

Je mets quelques photos récentes pour agrémenter.





Lumières du soir à Mexico, Lufthansa qui nous nargue avec son 800.












17 mai:
 Capot sup, ça avance doucement mais c'est pas encore fini, c'est un peu long entre les temps de durcissement et le boulot professionnel.
 Vendredi dernier, j'ai fait la phase que je préfère, poncer la fibre de verre, avec masque bien sûr, mais ça démange un peu les mains et les avant bras après, la poussière de verre c'est terrible.
 Sur cette vue, j'ai mis une couche d’apprêt, ce qui permet de bien repérer les défauts: il n'y en a pas trop et je suis assez satisfait. On voit ici la petite cloison en face avant qui va se placer juste derrière le cône d'hélice. Le but de cette cloison est de limiter les fuites d'air entre le capot et le cône dans cette région en dépression.


 Suis reparti au boulot hier, Mexico en cargo via Saragosse en Espagne où l'on charge des vêtements pour la marque Zara.

 Comme c'était mon anniversaire, j'ai habilement négocié la première étape avec mes collègues :) , une arrivée magnifique avec une descente sur les Pyrénées et un temps de curé, quasiment une approche à vue et une semi-directe pour la 30R.





22 mai:
 Je suis rentré hier du boulot et ai immédiatement repris le travail en cours. On est à une semaine de l'Envolée et il faut rapidement finir. Le gros œuvre est maintenant terminé avec la réalisation de la deuxième lèvre à l'intérieur du capot.
 Notez que ce n'est pas symétrique, mais c'est voulu car le cylindre moteur avant gauche est plus en avant que celui qui est à droite.
 Demain il me reste le ponçage de l'enduit de finition et une dernière séance d'essayage sur l'avion au hangar dans l'après midi avec le père.
 Papa n'a pas avancé beaucoup pour la peinture, cela fait quelques jours que le vent souffle assez fort interdisant tout travail dans ce domaine. Il est probable que nous partions à l'envolée avec une peinture non finie.

De Jean Claude:
 Coucou le neveu et les autres ,

Tout finit par arriver, mais pas forcément où c'était prévu!
 Ci joint un schéma de la dernière version de ressort que je propose pour le speed jojo.
Je m'adresse plus particulièrement à Fred mais toute réaction sera bienvenue.
Neveu tu constateras que je me suis nettement éloigné du schéma initial et cela pour une raison essentielle:  je ne suis pas arrivé   à obtenir un résultat satisfaisant en termes de masse, de simplicité et j'en passe.
 Je te propose donc ce dessin radicalement différent qui  se révèle nettement plus efficace en termes de rapport performance à simplicité, même s'il requiert une pièce supplémentaire ( la contrefiche) . Cette contrefiche  reste de dimensions modestes (en gros une  plaque de 100 X 50 ), elle  pourrait être réalisée en aluminium ou même en composite (avec inserts métalliques) et ne devrait pas gréver lourdement le bilan de masse qui est de l'ordre de 420 g (contrefiche comprise). Une seule réserve, la réalisation des inserts , et notamment celui de l'axe de contrefiche côté poutre, un point sur lequel j'attends plus spécialement ton avis.
 Je ferai suivre un document word détaillé plus tard ( quand mon MAC cessera de boguer pour un oui pour un non) mais l'essentiel est dans la pièce ci jointe.   
bises et à bientôt  sur les ondes et dans les airs
le doyen


23 mai:
De moi:




Mon cher oncle,

Bien reçu la version 3.3 de la lame.
 Je n'ai pas d'argument contre cette architecture. La poutre est plus facile à réaliser dans cette version, la difficulté se déplace dans la construction et surtout l'adaptation de la contre fiche sur la poutre.
 La problématique essentielle est de créer un point d'attache pour l'axe de la contre fiche coté poutre sans altérer les propriétés de la poutre elle-même et de néanmoins avoir une solidité de l'attache satisfaisante compte tenu des efforts transmis, principalement en compression.
 Dans ces conditions, il est hors de question d'effectuer un quelconque perçage ou insert dans la poutre sans créer une zone de fragilité. Cela implique donc une fixation de cet axe par collage ou cerclage sur la poutre. Ma préférence va au collage pour éviter les frottements que le composite accepte assez mal. Si l'on veut que ce collage (à la résine) tienne, il faut que la surface de collage soit importante (cisaillement), sans pour autant modifier les caractéristiques en flexion de la poutre. Il faut donc que la platine créée soit plus souple que la lame. On pourrait la faire en réalisant un bloc de composite de verre de section triangulaire, percé (pour faire passer l'axe) dont le plus grand coté serait collé à la lame (pièce jointe).


 Concernant l'attache de la contre fiche au fuselage, il me semble qu'un autre pivot n'est pas forcément nécessaire et que la souplesse de la contre fiche suffit à absorber les très faibles mouvements de cette dernière. J'aimerai néanmoins ton avis sur le possible effet en flambage de la cf.
 Enfin, ton dessin donne non plus un nombre de couches d'UD carbone, mais une épaisseur variable en fonction de l'abscisse. Je suppose donc que tu as retenu une certaine concentration de fibre dans le composite que nous avions déterminé expérimentalement.
 Pour la réalisation de la poutre, je ne pense pas qu'un usinage soit souhaitable pour obtenir la bonne "pente", je préfère ajouter des longueurs d'UD de longueurs progressivement plus courtes avec des extrémités coupées en chevrons pour éviter les "marches".
 Pour la contre fiche, et notamment pour le choix du matériau utilisé, je laisse le soin à papa de donner son avis compte tenu de la quincaille nécessaire, il est plus compétent que moi.

Good job et à dans une semaine à Lacave



24 mai: 
 Après midi de travail au hangar hier, on a pas mal avancé.
 Quelques petits ajustements ont encore été nécessaires pour que le capot accepte de se mettre en place.
 Les différents jeux ayant été fortement réduits, le revers de la médaille, c'est que le capot est plus difficile à mettre, surtout pour un homme seul, mais on va dire que c'est le prix de la performance.

 J'ai installé un nouveau joint d'étanchéité entre le capot et l'entrée d'air moteur, joint que j'ai fabriqué à base de manchons d'isolation creux utilisés dans le bâtiment pour isoler les tuyaux d'eau chaude. Il s'agit de ne pas perdre le moindre millibar de pression dynamique alimentant le moteur. Le résultat est parfait: étanchéité totale avec une mousse à cellules fermées. 

 J'ai ensuite passé pas mal de temps en entretiens pour effacer au solvant tous un tas de résidus de scotch hérités des anciens Karmans et à refaire les différents scotch (speed tape) placés à divers endroits pour améliorer l'aérodynamique, comme sur les planeurs.
 Ces bandes finissent par sécher au soleil et se décoller.
 
 Pendant ce temps, papa a préparé les masquages pour une séance peinture prévue dimanche matin en croisant les doigts pour que le vent s’arrête enfin.



 25 mai:
Envolée J-3
 Pas de vent à Mandelieu ce matin, nous avons pu faire notre peinture, le blanc. Les autres couleurs attendront notre retour de l'Envolée si on veut être prêts mercredi.
 Demain on remonte tout ce qui est démonté puis vol d'essai dans la foulé si on a le temps. Ça nous laisse une journée de rab s'il survient un problème de dernière minute.




27 mai:
J-1
 Nous avons remonté aileron et volet gauche ainsi que la gouverne de direction plus quelques bricoles à terminer hier après midi. Pas trop de trois (avec Julien) pour tout faire, nous avions fini et tout vérifié vers 18 heures et donc le temps de faire un petit vol d'essai. Pas de photo, désolé.
 Julien a fait le vol, juste histoire de voir qu'il n'a pas trop perdu la main avec le jojo depuis qu'il vole sur le Lion en aéroclub.
 Tout va bien, on a pu constater la bien meilleure efficacité des volets de capot, mais des relevés précis sont à faire.
 Nous avons donc une journée de rab pour les derniers préparatifs avant notre nav de demain vers le rassemblement de l'Envolée à Lacave dans le Lot.
 Ce matin j'ai fait les courses pour le pic nic de jeudi midi à Lagleygeole et cet après midi nous allons au hangar pour finaliser le lot de bord. 
 Info de dernière minute, Julien va faire l'Envolée avec nous, puisqu'il a validé tous ses partiels à l'école (ISMANS au Mans) et ne passe donc pas les rattrapages, ce qui le libère dans les prochains jours. Comme quoi ça sert de bien travailler à l'école !



 Je répond à une question embarrassante de mon ami Matthieu Barreau sur la tenue au feu du joint que j'ai conçu à base de manchon d'isolation de tuyaux d'eau chaude. Je pense qu'il faisait référence aux possibles retours de flammes par l'entrée d'air lors du démarrage.

 Ce matin j'ai donc tenté d'en allumer un bout avec un briquet. Je suis juste arrivé à le faire fondre et si on insiste beaucoup, les petites flammèches s’éteignent d'elles même quand on retire la flamme du briquet.
 Conscient de ne peut-être pas tout à fait respecter le protocole de test officiel, je suis quand même rassuré de ce que j'ai vu.

 Pour info, le joint étant de forme ovale, il faut donc couper une longueur puis le refermer sur lui-même et le coller. J'ai pris un angle de coupe à 45° pour augmenter la surface de collage, puis j'ai utilisé de la colle contact genre néoprène, ça tient très bien car ça fait fondre légèrement la mousse créant un collage d'excellente qualité.


 JC Ramon, l'organisateur de l'Envolée vient de m'appeler, on s'est fixé un pré-rendez-vous à Villefranche de Rouergue demain midi pour déjeuner.


 Je tacherai de vous faire un compte rendu d'activité tous les soirs.

  




31 mai:
L'Envolée 2014 rapport d'activité.

 Tout d'abord, désolé de ne pas avoir pu faire de compte rendu journalier, notre hébergement à l’hôtel brasserie de Lacave ne possédant pas un service internet de qualité avec un débit suffisant. On va dire que la gentillesse de leur accueil compensait largement ce petit défaut. Par ailleurs Lacave est un très joli village et constitue un point de départ idéal pour visiter la région.
 
 Julien s'est décommandé à la dernière minute pour des raisons personnelles, nous étions bien sûr déçus de ne pas partager cette aventure familiale avec lui, mais c'est la vie et nous l'avons admis sans broncher.



Mercredi:
 Décollage à 10h de Cannes pour Villefranche de Rouergue où nous effectuons un
 



pré-rassemblement avec JC Ramon notre organisateur et quelques autres participants dont le père et fils Poncho, Daniel et Charles, venus également de Cannes avec leur valeureux Husky Papa Charlie.
 




 Présents également, Jean Paul Vaunois et son F-PTRO Océanair TC-160 avec lequel nous avons partagé un article de François Besse paru dans PILOTER (voir article Mars 2013 dans ce blog).
 Jean Paul est l'auteur du livre "L'aérodynamique de l'avion subsonique expliquée aux oiseaux". Autant dire tout de suite qu'on avait l'intention de le cuisiner sévèrement pour obtenir de lui des informations afin d'améliorer notre SPEEDJOJO.
 




 Je n'oublie pas Alex Pellegrin, bien connu dans l'aviation montagne des Pyrénées, venu en ULM avec son fils.
 Après le déjeuner sur l'aérodrome, nous avons pris un acompte en visitant quelques terrains privés avant le rassemblement de Lacave.
 




 13 machines au total et 23 membres d'équipage, avec un autogire suisse, un PA18 quelques Husky un Cessna Cutlass (encore suisse), le Rallye Marsupilami MJ cannois de nos amis François et Gilbert, plus quelques autres machines expérimentales et ULM en tous genres. Enfin, je n'oublie pas les Peuzin du nord, Jean Claude notre ingénieur général SPEEDJOJO et son fils Thierry qui ont fait la route en Skyranger depuis Le Versoud.


Jeudi:
 Départ à 9h en minibus de l’hôtel vers le terrain qui surplombe la ville. Les machines toutes couvertes de rosée nous attendaient bien sagement.
 Les hostilités ont commencé sous les derniers stratus bas de la matinée avec la visite de Peyrillac pour lequel son propriétaire nous avait donné un créneau de visite jusqu'à 11h (on atterrit chez lui quand même !).
 Comme beaucoup voulaient y aller, il y eu une certaine congestion aux abords  du terrain. L'attente pour l'atterrissage s'est faite, non pas en hippodrome, mais en cercle et en file indienne, chacun suivant l'avion de devant en attendant son tour pour atterrir. Tous sur la fréquence montagne 130.0, par une visibilité médiocre et sans contrôleur, nous avons réalisé une régulation improvisée particulièrement efficace et sûre.
 
 
 Les premiers posés ont rapidement organisé le "rangement" des avions au sommet de la piste pour accueillir les nombreux avions.
 Une belle propriété, des bâtiments anciens parfaitement restaurés, le rêve pour notre hote, pilote de ligne à la retraite qui possède également un MCR.

 Puis nous repartons vers St Crépin Carlucet avec les stratus qui commencent à se vaporiser.

 


 Carlucet rassemble, entre autres, des passionnés d'hélicoptères.
 

 C'est un terrain particulièrement bien entretenu et bien équipé, avec même la possibilité de ravitailler en 100LL. Café offert, un accueil vraiment royal !

 A 5 mn de vol, nous arrivons ensuite à Galinat où notre volée de moineaux attire tout un tas de badauds admiratifs. Ici le Sky des Peu-du-nord.
 

 Nous connaissons bien sûr son propriétaire qui arrive rapidement pour nous accueillir. Il a fait couper l'herbe spécialement pour nous.

 Le pic-nic de 13h prévu à Lagleygeole approche et tout retard sera sévèrement puni par notre redouté organisateur, il est donc temps de repartir, mais sur la route, il y a St Cernin, trop tentant. Facile à trouver quand on est à la verticale, le problème, c'est  de retrouver la piste en finale:


 Zut, où est le seuil ?


 
Vous le voyez vous ?
 
 
 A oui peut_être...

 
Ça y est, vu !


 
 Dernier virage.


 
Attention à la clôture quand même ! 




 Arrivée à Lagleygeole pour le pic-nic. Chacun ayant amené une spécialité de sa région.
 L'altisurface de notre ami Cognac fait figure d'aéroport international, hangar, 2 pistes sécantes un superbe endroit qui a accueilli le tour de France ULM.




 Le coin des ailes hautes. 




En finale, terrain un peu coton par vent du nord. 




 Dans l'après-midi nous avons découvert un nouveau terrain indiqué par notre hôte du midi dénommé "Jojo" (!), diminutif du prénom de Georges, son propriétaire.

 





 
 Étant donné la mention SPEEDJOJO inscrite en large sur notre monture, j'ai immédiatement obtenu une autorisation d’accès permanente. :)
 Ne le cherchez pas sur la cartabossy, il n'y est pas encore, placé sur le 45 ème parallèle, longitude E001°47', altitude 900 ft.
 Une partie de la piste est en dur, environ 200 m, mais la piste est bien plus longue car elle se prolonge en herbe avant et après cette bande. De mémoire il y a une longueur totale de 750 m, une approche bien dégagée et préférentielle face à l'Est à cause de la faible pente.




 
 Encore une fois l'endroit est magnifique. Le lieu s'appelle Domaine de Savignoux et fait gite de charme et golf rustique. Le golf passe d'ailleurs sur la piste.
 Georges est vraiment super sympa (comme mon yéti).

Domaine de Savignoux
19500 Puy d'Arnac (mdr!)
contact@domaine-de-savignoux.fr
www.domaine-de-savignoux.fr
accessible par les airs...


  Nous poursuivons ensuite sur Lagarde Enval, mon préféré et à mon avis le plus technique de la région.
  
Quelques trous de taupes à signaler dans le haut mais parfaitement praticable avec son herbe courte. La manche à air est complètement emmêlée (elle s'auto-enc... selon l'expression imagée de mon cousin), donc nous devons observer les feuillages par un passage bas. Petite composante arrière en finale imposant de poser les roues en début de bande sans flotter au-dessus. La pente montante est faible, il faut freiner sans tarder la clôture du bout n'étant pas loin.
 



 C'est une de ces pistes à engagement maximum où toute remise de gaz en courte finale serait...mortelle, à cause de la seconde ligne à haute tension après la piste. Donc en courte, même si ça se présente mal, trop haut ou trop vite, il vaut mieux continuer et risquer un accident de voiture que remettre les gaz et avoir un accident d'avion !

 Nous poussons ensuite sur Condat, une grande piste en dur mais pentue, peu intéressante.
 

 La quantité de carburant atteignant la cote d'alerte, nous retournons à Carlucet pour amener notre monture à l'abreuvoir, puis survolons Les Martels, terrain très concave et assez fermé des 2 cotés.
 Nous décidons de ne pas nous poser à cause d'un sérieux doute sur nos capacités à repartir. Les Peu-du-nord s'y posent avec leur  Sky et se font engueuler gentiment par les autochtones ! PPR obligatoire qu'ils ont dit (prior permission required).

 Le rendez vous pour 19h à Lacave approche, il nous reste un peu de temps pour aller à St Medard qui à mon avis est le plus beau du coin dans son écrin de verdure.
 

  
Parfait pour faire la sieste, mais il est déjà bien tard pour cela.
 

 Retour à Lacave en soirée.

 


Voila une bonne tablée bien bruyante où l'on raconte sa journée d'aviateur.


 JC Ramon comme à son habitude nous raconte quelques blagues, en voici une:
 Savez-vous comment on reconnait un pilote d'Air France dans une soirée ?
 Et bien il vous le dit !


Vendredi:
 Nous avons l'intention ce matin de pousser un peu plus au nord pour découvrir des terrains nouveaux avec l'équipage du Rallye Marsupilami et les Peu-du-nord. Quelques coups de téléphone aux propriétaires concernés plus tard, nous mettons en route pour le nord de Périgueux avec la ferme intention de visiter Le Rigola 2437 puis Bas Meygnaud 2438 juste à coté. Ensuite, le plan est d'aller voir Augignac et Javerlhac puis de reprendre plein Est vers Egletons, notre escale du midi, en passant par Pompadour (aussi appelé Troche 1927).
 Pour rester en patrouille avec le Marsupilami, nous donnons la garantie que nous volerons à une vitesse réduite de 95 kt de Vp.
 C'est le problème quand on a une machine rapide et économique !
 

 Les Peu-du-nord, quand à eux, avanceront à leur train de sénateur.
 Au passage, avec nos malheureux 100 cv, nous avions la machine la plus rapide avec 125 kt de Vp, presque à égalité avec le Cessna Cutlass 181 RG et sa débauche de puissance et néanmoins limité aux "grands" terrains (70 kt en approche quand même).

  Le Rigola est survolé, très belle propriété, mais nous n'avons pas réussi à joindre le propriétaire pour nous poser. Nous poursuivons notre chemin sur Bas Meygnaud où nous sommes attendus. Très bel endroit également que nous découvrons.


 Nous volons ensuite vers Augignac, une piste courte nord/sud, sans pente avec, au seuil sud, une rangée de peupliers de 30 m de haut fermant définitivement le passage sur ce qfu à l'atterrissage.
 Augignac:


 Bref, incompatible avec nos perfos et celles du Rallye a priori. On continue donc sur Javerlhac tout proche et beaucoup plus facile.

 Mathieu, mon jeune filleul d'Egletons nous attend avec impatience sur son terrain. Il nous a préparé un pic nic dans le hangar du club.
 Nous mettons donc le cap sur Egletons et effectuons quelques vols en patrouille avec le Sky et le Rallye.
 



Break ! ennemis à 3 heures.

 Sur la route, nous avons encore le temps avec le Marsu de nous poser à Pompadour, placé au milieu des vergers. Les Peu-du-nord poursuivent sur Egletons pour ne pas être en retard.
 Son propriétaire nous attend. On emprunte le "taxiway" taillé à la faucheuse, mais nos ailes basses passent dans les hautes herbes. Pourvu que notre pitot ne se bouche pas, enfin on l'envisage quand même pour éviter l'effet de surprise.


 On repart très vite sur Egletons, le pitot fonctionne normalement. On arrive au parking pile à 13h, l'heure du rendez vous, je vois JC qui regarde sa montre et je me marre.




Mathieu notre hôte (au milieu), en grande conversation avec François et Thierry.


 La photo avec Mathieu et l'équipe SPEEDJOJO. Collector!


 Après déjeuner j'emmène Mathieu faire un tour de SPEEDJOJO. Il se débrouille bien le bougre, il faut dire qu'il a déjà le brevet de base et qu'il passera bientôt le PPL complet, mais bon quand même, il s'est adapté très vite à la nouvelle monture.
 Il m'a raconté qu'il avait réussi une sélection pour faire de l'Epsilon à Cognac au sein de l'Armée de l'Air cet été. Je lui ai demandé de me faire un petit article pour raconter tout ça dans notre blog, ce qu'il fera avec plaisir "j'adore écrire" a-t-il répondu. J'ajoute qu'il adore parler également :)

 On termine la journée en revisitant Lagarde, Lagleygeole et St Medard puis partons ravitailler à Souillac où l'on se prend une grosse rincée, atterrissage sous un rideau de pluie. Les pleins sont fait sous la pluie, je n'ai plus un poil de sec. Retour sur Lacave, de la buée plein les vitres !

 Retour à pied à l’hôtel par les chemins forestiers pour les plus courageux.


 

Ah la bonne bière du soir!

Samedi:
 Dernier jour de l'Envolée. Malheureusement la situation météo dans le sud-est est sensée virer à l'orage à partir de 14h. Nous devons donc anticiper notre retour dès le matin. François et Gilbert (Rallye) ont déjà fait ce choix, Charles et Daniel (Husky), déçus également de partir si tôt se rallient finalement à notre décision. Les Peu-du-nord sentant que la fête est finie décident également de rentrer au Versoud.
 On fait néanmoins le plan d'aller à Douzalbat avec le Husky et le Sky, puis d'aller voir un barrage EDF juste à coté, vidé pour maintenance et où, parait-il, on voit l'ancien village qui a été submergé, le clocher de l'église et même un pont de pierre en parfait état. Puis, si on a le temps, on ira se poser à "Le Bez", altisurface proche de Langognes, avant de rentrer sur Cannes.
 Le temps est assez moyen ce matin et nous devons changer d'altitude plusieurs fois pour éviter les nuages. Le vent du nord est bien établi sur le massif central et ça remue pas mal.
 On arrive finalement à Douzalbat et y attendons le Sky des Peus. Ils finissent par arriver après un long moment à cause de la nébulosité et du vent de face.
 On se dit au revoir, qu'on va bientôt revoler ensembles, puisque c'est le début de la saison montagne d'été, puis on se sépare des Peu-du-nord.
 On remet en route avec le Husky de Charles, puis volons vers le fameux barrage indiqué par François et Gilbert.
 La vision est incroyable, nous volons virtuellement sous le niveau de l'eau dans une machine à remonter le temps.



 Le vent et la turbulence croissante nous rappellent que nous sommes dans le réel et qu'il faut quand même faire un peu gaffe et notamment ne pas se retrouver bloqué au fond de cette vallée de plus en plus étroite. (désolé un peu de buée sur l'objectif, un phénomène qui se produit de temps en temps).



 Cap sur Le Bez (que je découvre) et sur lequel, ce jour là, tu ne te poseras qu'une fois (selon l'expression de Charles) compte tenu du vent à 30 kt qui souffle et la grosse turbulence associée. On s'est vraiment fait secoué un max.


 On repart sans atterrir, mais j'ai hâte de revenir m'y poser, il a l'air vraiment intéressant, assez technique et en pleine nature.

 Il ne nous reste plus qu'à rentrer à Cannes avant les orages, ce que nous effectuons avec le papa charlie au FL75.
 

 Merci encore à notre organisateur pour ces moments de bonheurs aéronautiques et à l'année prochaine!

3 commentaires:

  1. pas mal les mousses d'isolation de tuyau, mais ça donne quoi au feu ?
    Simple curiosité ?

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  2. Salut Matthieu, je te réponds dans l'article de mai. A plus.

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  3. Superbes les photos fredo !! ;) je te renvoie celles que j'ai, où on est dans le cockpit tout les deux !! J'espère pouvoir faire ton article au plus vite !! :) Mais théorique avion approchant.... je ne peut pas pour le moment ! Mais dès que j'ai 1 petite heure, hop, je pense à toi !! j'ai vraiment été très heureux de tous vous revoir !!

    Mathieu.

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